Communiqué du bureau politique Au cours de sa réunion périodique du mardi 19 avril 2022, le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme a condamné vigoureusement les incursions et les agressions odieuses des forces d'occupation sioniste contre le peuple palestinien désarmé, aussi bien à Al Qods et à la mosquée Al Aqsa, que dans l'ensemble des territoires palestiniens. Le Parti du Progrès et du Socialisme, qui se félicite de la position officielle de notre pays à ce sujet, réaffirme son soutien à la lutte du peuple palestinien pour le recouvrement de l'ensemble de ses droits nationaux légitimes dont en premier lieu la récupération de ses territoires spoliés et l'établissement de son Etat indépendant dans les frontières de 1967 avec Al Qods Ach-charif comme capitale. Des mesures faibles et un discours de justification inadmissibles de la part du gouvernement pour faire face à la flambée des prix S'agissant de la situation interne de notre pays, le Parti du Progrès et du Socialisme exprime son extrême inquiétude à l'égard de la poursuite de la flambée des prix des carburants et l'augmentation vertigineuse de ceux de la plupart des produits de consommation de base et des matières premières principales. Cette situation aboutit à davantage de détérioration du pouvoir d'achat des ménages marocains, à l'aggravation dangereuse de la situation sociale des couches pauvres et de la classe moyenne et à l'exacerbation des difficultés des petites et moyennes entreprises. Face à cette conjoncture très difficile, le Parti du Progrès et du Socialisme exprime son profond dépit, à l'instar de larges milieux de la société, à l'égard du refus du gouvernement de prendre les décisions et les mesures requises pour alléger le poids de la cherté de la vie. Il déplore l'attitude du gouvernement d'ignorer et de refuser d'écouter les voix qui s'expriment au sein de la société et qui appellent notamment au plafonnement, même temporaire, des prix des carburants et à la baisse des taxes prélevées sur ces produits. Ces voix appellent également à intervenir pour mettre fin à l'arrogance des sociétés pétrolières qui accumulent des bénéfices astronomiques au détriment des souffrances des citoyennes et des citoyens et à remettre en service « LA SAMIR », qui joue un rôle stratégique en matière de sécurité énergétique nationale. A l'opposé de son entêtement et de son obstination à servir les intérêts des lobbies financiers et des grandes sociétés et de son empêtrement dans des conflits d'intérêts manifestes, le gouvernement s'est contenté de quelques mesures timides, faibles et isolées, sans impact palpable sur le vécu des Marocains et en deçà de l'ampleur de la crise et des difficultés conjoncturelles. Ces mesures n'ont pour but, comme il est de notoriété publique, que de promouvoir et de servir l'image au détriment de décisions sérieuses et efficientes à même de traiter la détérioration de la situation. Dans ce sens, le Parti du Progrès et du Socialisme a accueilli avec désapprobation et étonnement l'adoption par le gouvernement d'un discours de justification de la situation par les seules perturbations internationales. Ce discours est dépourvu de toute responsabilité et fait fi des souffrances des Marocains qui pâtissent de la cherté des prix de l'essence, du gasoil et des autres produits de consommation de base. Dans ce cadre, le Parti du Progrès et du Socialisme souligne qu'il est absolument inadmissible de la part de tout gouvernement, qui se qualifie de « politique et fort » et qui se présente comme étant « une alternative qui va mener des réformes et qui aspire à procéder à des ruptures et à mettre en place l'Etat social », de se contenter de justifier sa faiblesse et son incapacité de gérer ses engagements par les effets de la gestion des gouvernements précédents. C'est d'autant plus inadmissible que le parti qui conduit l'Exécutif actuel supervisait la gestion de la plupart des principaux secteurs au sein de ces gouvernements. En outre, le gouvernement actuel dispose de tous les moyens et de toutes les possibilités pour corriger et traiter ce qu'il considère comme un cumul des dysfonctionnements précédents, au lieu de recourir à la complainte et de se contenter de la description de la situation. Dans ce sens, il doit en premier lieu mettre en œuvre l'Etat de Droit, de la transparence et de la concurrence loyale dans le domaine économique et dans celui des hydrocarbures précisément. La vie du parti : une nouvelle conférence jeudi prochain 21 avril Au niveau de la vie interne du parti, le bureau politique a examiné les différentes activités réalisées au cours de la dernière période et s'est félicité en particulier du succès de la conférence organisée récemment au sujet de « la question des ressources hydriques ». Il a également adopté les mesures nécessaires à la réussite de la conférence sur « la situation économique et sociale actuelle », qui sera organisée par le PPS en partenariat avec le mouvement Damir, jeudi 21 avril courant à partir de 15H30 au siège national du parti à Rabat.