Talbi Alami représente Sa Majesté le Roi à la cérémonie d'investiture du Président élu de la République du Ghana    Le soutien exceptionnel au secteur de la presse et de l'édition prendra fin mars prochain, selon Bensaid    M. Talbi Alami représente Sa Majesté le Roi à la cérémonie d'investiture du Président élu de la République du Ghana    Chems-eddine Hafiz ou quand la politique algérienne s'infiltre dans la religion en France    Fès : des responsables associatifs dans le monde rural condamnés pour détournement de fonds publics    L'AC Milan renverse l'Inter et s'offre un sacre historique    Redouane Jiyed : « la DNA est gérée en toute indépendance par rapport aux autres appareils »    Congrès des ministres arabes de l'Education: Le Maroc plaide pour renforcer les usages de l'IA dans l'enseignement    Azilal: Mobilisation d'une importante flotte d'engins pour le désenclavement et le déneigement de la province    Des équipements ultramodernes au service des citoyens    Un riche programme pour la célébration du nouvel an amazigh 2975    Le Festival du Livre Africain de Marrakech revient pour sa 3ème édition    Programmes télévisés : Laraïchi détaille les règles de sélection    Parcours de l'amazighité    Déficit public : le gouvernement Bayrou table sur 5%, voire 5,5% du PIB pour 2025    Forages offshore : l'interdiction de Biden, un acte fort face à l'héritage Trump    Infractions de circulation : 47.556 contraventions et 8.306 procès-verbaux dressés en une semaine    L'affaire Sansal continue d'envenimer le climat entre Paris et Alger    Bourse : les institutionnels en force, les particuliers en embuscade    Initiative atlantique : Comment le Maroc peut éviter le piège des grands ensembles    Bilan de la régularisation automatique des biens à l'étranger : plus de 2 MMDH déclarés    Benali : "La publication du tarif du réseau électrique contribue à réduire la facture énergétique"    Sekkouri : "Le projet de loi organique relatif à la grève fera l'objet d'amendements supplémentaires"    Politique de la ville: 162 conventions de financement pour un investissement public de 23,7 MMDH    Naima Ben Yahya : La révision de la loi sur la violence faite aux femmes intégrera les études d'évaluation    5 MDH pour la réalisation du Technopark Tiznit    Djibouti : Marsa Maroc va investir dans le terminal pétrolier de Damerjog    Maroc : -70% sur le taux de mortalité maternelle en 20 ans    Jean-Marie Le Pen est mort mardi à l'âge de 96 ans    Vision 2025 : Trois tendances transformatrices façonnant les solutions technologiques de demain    Botola Pro : Mohamed Bencherifa nommé entraîneur du MAT    LDC. J5: Des Egyptiens pour arbitrer FAR- RCA    Arabie Saoudite. Demi-finale. Coupe du Roi / Bounou vs Benzema ce mardi : Horaire ? Diffusion ?    Températures prévues pour le mercredi 8 janvier 2025    Supercoupe d'Italie: L'AC renverse l'Inter et s'empare du Trophée    Real Sociedad : Nayef Aguerd absent du groupe    Batteries électriques : Les projets des deux usines de BTR New Material s'accélèrent    RDC. Le SMIG revu à la hausse    Interview-Adam Bessa : « "Who Do I Belong To ?", un film qui met le spectateur face à lui-même »    Protection du patrimoine: Mehdi Bensaid dévoile les grandes lignes du projet de loi    Revue de presse de ce mardi 7 janvier 2025    Meydene en janvier 2025 : Une programmation exceptionnelle entre énergie, tradition et modernité    Le Maroc et l'UE consolident leur coopération en matière de lutte contre l'immigration illégale    Le programme national de lutte contre le tabac ne cesse de se renforcer    Soufiane Rahimi en tête du classement des meilleurs buteurs mondiaux en 2024 selon l'IFFHS avec 20 buts spectaculaires    Le décret n° 2.24.1090 portant approbation de la politique actionnariale de l'Etat publié au Bulletin officiel (ANGSPE)    Le Congrès américain certifie officiellement la victoire du président-élu Donald Trump    Déclarations graves de Saïd Bensdira suscitent de nouveau la controverse : appels à l'extermination et accusations d'implication dans l'incitation contre le peuple kabyle    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



C'est le moment de consulter votre médecin
Publié dans Albayane le 21 - 03 - 2022


Ouardirhi Abdelaziz
Plus que quelques jours nous séparent du mois sacré du Ramadan, celui-ci débutera le samedi 2 avril 2022. Si pour un adulte en bonne et parfaite santé, la pratique du jeûne durant le mois de Ramadan ne pose pas de problèmes, il en est autrement pour les personnes qui souffrent de maladies chroniques, qui doivent prendre l'avis de leurs médecins traitants.
Le jeûne du mois de Ramadan est non seulement une occasion de se rapprocher de Dieu, de mériter son pardon, mais également le moyen d'acquérir une bonne santé. Si le jeûne du Ramadan, ne semble pas perturber outre mesure un organisme sain, il peut induire certains désordres ou aggravations de plusieurs maladies existantes.
On ne cessera jamais de le répéter chaque année à l'approche du mois sacré de Ramadan. Le message que nous véhiculons sur ces mêmes lignes est pratiquement identique à celui des années antérieures : « pour faire le jeûne du mois de Ramadan, il faut être en bonne santé.»
Cela signifie clairement, scientifiquement et médicalement parlant que certaines catégories de la population, celles et ceux qui sont malades sont exemptes de pratiquer le jeûne.
Ce conseil s'applique donc aux personnes âgées dont l'état de santé est fragilisé, les personnes qui souffrent d'une maladie chronique: les diabétiques, les cardiaques, les insuffisants rénaux sous dialyse, les patients atteints d'affection respiratoire chronique, et ceux qui souffrent de crises épileptiques. Des malades qui doivent prendre leurs médicaments conformément à la prescription de leur médecin traitant.
Pour toutes ces personnes qui bien souvent tiennent coûte que coûte à faire le jeûne, une consultation avant, pendant et après le mois de Ramadan s'avère indispensable, car les conséquences d'un jeûne pratiqué sans avis du médecin peuvent engendrer de lourdes conséquences.
Quels sont les cas Incompatibles avec le jeûne ?
C'est le cas des prescriptions thérapeutiques pendant cette période de jeûne de Ramadan, surtout quand il s'agit de prendre ses médicaments à des heures précises.
C'est le cas des patients présentant une maladie chronique et surtout celles et ceux qui prennent régulièrement des médicaments. Ces derniers sont souvent interdits de jeûne par leurs médecins traitants.
Il est déconseillé de changer quoi que ce soit (horaire, posologie, nombre de prises) dans un traitement médicamenteux sans l'avis de votre médecin traitant.
Certains patients peuvent ne pas prendre au sérieux l'impact de leur décision et s'opposer aux instructions du qui veut les dissuader de jeûner.
D'autres malades, dans ce cas finissent aux urgences…
Certains diabétiques
Les diabétiques qui ont eu des soucis de santé avant le mois de Ramadan, ou ceux dont le taux de glycémie n'est pas stable, et qui risquent des complications graves, les diabétiques qui ne peuvent pas être suivis correctement pour des raisons d'indisponibilité, ou d'éloignement d'une structure sanitaire, ceux qui fatigués ne se lèvent pas avant l'aube pour s'alimenter, boire et prendre leur traitement à une heure fixe avant le début du jeûne.
Maladie ulcéreuse
La maladie ulcéreuse gastro-duodénale est aggravée par le jeûne. Ceci s'atteste par l'augmentation de la fréquence des poussées ulcéreuses et des complications de cette maladie pendant le Ramadan.
Il y a des risques de péritonite par perforation d'ulcère, hémorragie ulcéreuse. Ces patients ne sont donc pas autorisés à jeûner, surtout ceux présentant un ulcère évolutif.
Les maladies cardiovasculaires
Les patients présentant ce type de pathologie doivent absolument consulter leurs médecins traitants avant le mois sacré du Ramadan, car le médecin est celui qui connaît le mieux l'état du patient et la gravité de sa maladie.
Femmes enceintes
Il est vivement recommandé aux femmes enceintes de consulter leur gynécologue avant le Ramadan pour s'enquérir de leur état de santé et de celui du fœtus.
L'Islam autorise les personnes malades à ne pas jeûner
D'une manière générale, nous ne pouvons qu'insister auprès de tous nos lecteurs, informer celles et ceux qui sont directement concernés par ces maladies ou un membre de leur famille ou entourage.
Chacun doit bien comprendre qu'avant de pratiquer le jeûne, toutes ces personnes devraient prendre la bonne et sage décision de consulter leur médecin, de demander des conseils éclairés au praticien pour la conduite à adopter pendant le mois sacré du Ramadan.
L'Islam est une religion de tolérance, et que l'Islam autorise les musulmans malades, et les personnes dont le jeûne peut engendrer ou aggraver l'état de santé à ne pas jeûner.
«Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours». (Coran, 2 :184) et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : «Certes, Allah aime à ce que l'on emploie ses dispenses comme il désapprouve qu'on lui désobéit». Une autre version dit : «Comme Il aime qu'on exécute ses prescriptions obligatoires».
Si la personne est malade «Allah cherche à vous faciliter l'accomplissement de la règle. Il ne cherche pas à vous la rendre difficile» (Sourate 2, verset 185 de Coran).


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.