Lutte contre la pollution de l'air et les embouteillages Londres a annoncé vouloir étendre à l'ensemble du territoire de la capitale britannique sa taxe de circulation pour les véhicules les plus polluants, une démarche visant selon le maire à combattre à la fois la pollution de l'air, le changement climatique et les embouteillages. Restreinte au centre de Londres à son introduction en 2019, la zone ULEZ (ultra low emission zone) avait déjà été considérablement élargie en octobre pour recouvrir un périmètre 18 fois plus large, revenant selon le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, à retirer 60.000 véhicules de la circulation dans la capitale. Khan a annoncé vendredi son intention d'aller plus loin et vouloir étendre d'ici 2023 cette taxe à tout le Grand Londres, où vivent neuf millions d'habitants. « Le triple défi qui est de combattre la pollution de l'air, l'urgence climatique et les embouteillages signifie que nous devons réduire encore plus les émissions de nos véhicules à Londres », a-t-il affirmé dans un communiqué, « Nous n'avons tout simplement pas de temps à perdre », a-t-il ajouté. Selon lui, l'extension de la zone ULEZ à toute la ville permettra d'avoir le plus gros effet sur les émissions et les embouteillages relativement au coût économique pour les Londoniens. Actuellement, les conducteurs de voitures à essence généralement fabriquées avant 2006 (norme Euro 4) et de véhicules diesel généralement fabriqués avant 2015 (norme Euro 6) doivent débourser 12,50 livres (14,80 euros) par jour pour entrer dans la zone ULEZ. Pour les camions et cars, il faut payer 100 livres (116 euros) par jour. Les taxis sont eux exemptés.