Les villes de Laâyoune et de Dakhla seront bientôt dotés de tribunaux administratifs et de commerce en vue de renforcer les services judiciaires dans les provinces du Sud du Royaume. La réalisation de ces nouvelles institutions judiciaires s'inscrit dans le cadre des efforts visant à rapprocher les services de justice des habitants des régions du Sahara marocain, a déclaré vendredi à Laâyoune le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. Accompagné du premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mohamed Abdennabaoui, du procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du Ministère public, El Hassan Daki, et du wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Abdeslam Bekrate, le ministre a visité les terrains devant abriter le tribunal administratif et le tribunal de commerce de Laâyoune. Ces deux projets qui seront réalisés sur un terrain de 5.684 m2, dont une superficie couverte de 2.860 m2, mobiliseront une enveloppe budgétaire totale d'environ 26 millions de dirhams. Les deux tribunaux de deux étages chacun comprendront des bureaux, des salles d'archives, des salles d'audience, en plus des espaces d'accueil pour les usages et des dépendances sanitaires. Après Laâyoune, M. Ouahbi s'est rendu à Tarafaya où il a visité le centre judiciaire construit sur une superficie couverte de 2225 m2. Cet édifice, qui a pour objectif de rapprocher les prestations judiciaires des habitants de Tarfaya, comprend notamment 12 bureaux, deux salles d'archives, deux salles d'audience, des espaces de détention, deux salles de délibération, une salle de réunion ainsi qu'une buvette. Outre ces chantiers, plusieurs projets phares dans la circonscription judiciaire de Laâyoune ont été achevés, en cours de construction ou en phase d'étude pour un budget de plus de 96,1 millions de dirhams. Il s'agit du Centre régional d'archivage de Laâyoune (22,4 MDH), de la reconstruction du tribunal de première instance de Laâyoune (plus de 57 MDH), en plus de la réalisation du centre du juge résidant à Bir Gandouz (10 MDH) et de l'aménagement du centre de juge résidant à Boujdour (6 MDH). Ces projets visent à rapprocher l'administration judiciaire des usages, à fournir des services de qualité et à améliorer les conditions de travail du personnel.