La quatrième dose de vaccins anti-Covid ne devraient pas être proposée tant qu'il n'y a pas plus de données sur son utilité et son efficacité, a indiqué, mardi, le chef de l'organisme britannique chargé des vaccins, le professeur Andrew Pollard. Dans une interview accordée au Telegraph, le président du Comité conjoint pour la vaccination et l'immunisation (JCVI) a souligné que l'administration de vaccins de rappels tous les six mois n'était « pas viable », ajoutant que « nous devons cibler les personnes vulnérables » à l'avenir, plutôt que de donner des rappels à tous les plus de 12 ans. Il ne sert à rien d'essayer de stopper toutes les infections, « à un moment donné, la société doit s'ouvrir », a-t-il ajouté. S'exprimant à l'occasion du premier anniversaire du déploiement du vaccin d'AstraZeneca, M. Pollard a estimé que « le pire est derrière nous. Nous devons juste passer l'hiver ». Alors qu'il a formulé le vœu de voir « les confinements relégués aux oubliettes », M. Pollard a précisé que lorsque toutes les restrictions seront levées, il y aura une période avec une augmentation significative des infections. Voilà pourquoi l'hiver n'est pas le meilleur moment de le faire. « Mais c'est une décision qui appartient aux décideurs politiques, pas aux scientifiques. Nous devons changer d'approche et nous appuyer sur les vaccins et les rappels. Le plus grand risque reste celui des personnes non vaccinées », a-t-il dit. Les commentaires de d'Andrew Pollard interviennent alors que l'Angleterre et le Pays de Galles reprennent le travail après les vacances de fin d'année et que les écoles reprennent leurs activités, en dépit des craintes de la propagation du variant Omicron. Le gouvernement britannique compte se réunir pour mettre en place un plan visant à maintenir l'économie, les hôpitaux et les écoles en activité en accélérant les tests de dépistage pour 10 millions de travailleurs essentiels par l'intermédiaire de leurs employeurs.