Le Sahara marocain en 2021 Par Karim Aouifia- MAP A la faveur d'un engagement personnel de SM le Roi Mohammed VI et d'une vision royale perspicace et avant-gardiste, le Maroc poursuit, en toute sérénité, son chemin vers la consécration de son intégrité territoriale, conforté en cela par un soutien on ne peut plus clair d'une communauté internationale convaincue de la justesse de la première cause de tous les Marocains. S'appuyant sur une action diplomatique proactive, le Maroc, un pays multilinéaire et authentique, continue sur cette lancée vertueuse avec détermination, tout en battant en brèche les manœuvres et les mensonges des ennemis de l'intégrité territoriale. En cette année 2021, un énième camouflet leur a été asséné avec l'adoption en octobre dernier, de la résolution 2602 sur le Sahara marocain, par le Conseil de sécurité de l'ONU. Dans cette résolution, les Quinze ont réitéré, au grand dam des détracteurs, la prééminence, le sérieux et la crédibilité de l'initiative d'autonomie marocaine, qui constitue l'unique solution à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume. Cette consécration des plus claires a été réaffirmée aussi par de nombreux pays, groupements régionaux et pétitionnaires qui se sont succédé au podium de la 4è Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies pour soutenir le processus politique et mettre en avant les efforts sincères du Maroc incarnés par le plan d'autonomie. Tout au long du mois d'octobre et début novembre, les ambassadeurs et les représentants de délégations et de groupements régionaux ont pris la parole pour aussi exprimer leur conviction dans la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et mettre en avant la prééminence du plan d'autonomie comme seule et unique solution au conflit régional sur le Sahara marocain. Aussi, la résolution 2602 du Conseil de sécurité, qui s'inscrit dans le sillage des quatre dernières résolutions de l'instance exécutive de l'ONU, a-t-elle conforté la pertinence du processus des tables rondes avec ses modalités et ses quatre participants, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le polisario. Sur ce point qui n'a pas été du goût d'une Algérie en perte de repères, les Quinze ont demandé à M. Staffan de Mistura, le nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara marocain, de reprendre la facilitation du processus politique des tables rondes, réaffirmant, une nouvelle fois, que l'objectif final de ce processus est de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basée sur le compromis. Toujours dans sa nouvelle résolution, le Conseil de sécurité a enfoncé le clou en démontant les allégations et mensonges de l'Algérie et son pantin le « polisario » concernant une "guerre" fictive et imaginaire au Sahara marocain, confirmant ainsi le calme, la quiétude et la normalité de la vie dans les provinces marocaines du Sud. De surcroît, l'Algérie est considérée par l'organe exécutif onusien en tant que partie au conflit régional sur le Sahara. C'est pourquoi il l'a enjoint dans ses dernières résolutions, dont la 2602, à participer aux tables rondes et l'a citée à cinq reprises, soit autant de fois que le Maroc. Par ailleurs, le Conseil de sécurité a conforté "l'irréversibilité" de l'action pacifique menée par le Maroc dans la région d'El Guerguerat en novembre 2020, pour rétablir la libre circulation civile et commerciale dans cette partie du Royaume. Dans la même résolution, le Conseil de sécurité a exprimé ses "vives préoccupations" à l'égard de la rupture du cessez-le-feu par le groupe séparatiste armé, le polisario, ainsi que de ses obstructions à la liberté du mouvement de la MINURSO "compromettant dangereusement" son mandat de supervision du cessez-le-feu sur le terrain. De l'autre côté, le Maroc, un pays responsable et engagé, a réaffirmé au SG de l'ONU son attachement au respect et au maintien du cessez-le-feu, ainsi que sa coopération avec la Mission onusienne. Conforté dans la justesse de sa cause nationale sacrée, le Royaume poursuit la dynamique vertueuse de développement dans les provinces du Sud, à la faveur du nouveau modèle de développement lancé par SM le Roi Mohammed VI, en 2015. Le cadre de ce modèle avant-gardiste qui implique toutes les composantes de la population locale, des investissements de l'ordre de 8 milliards de dollars sont engagés dans des projets socio-économiques et structurels au niveau de la région, comme le port Atlantique Dakhla, le plus grand en eaux profondes en Afrique, et l'université de médecine et de pharmacie de Laâyoune, l'une des plus grandes au Royaume. Ces avancées concrétisées sur le terrain ont été mises en exergue dans le rapport annuel du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres sur le Sahara marocain au même titre que les acquis diplomatiques dans les provinces du Sud du Royaume. Dans ce cadre, le SG de l'ONU a mis en avant les inaugurations historiques des Consulats généraux par 16 pays dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Autant de réalisations et d'avancées qui attestent de l'engagement résolu et de la détermination sans faille du Maroc à défendre l'intégrité territoriale et la souveraineté du Royaume.