Ouardirhi Abdelaziz Depuis le début de la pandémie, les recherches menées par plusieurs entreprises ou laboratoires de renommée mondiale pour trouver un médicament efficace contre le coronavirus ont été nombreuses. Au regard des résultats escomptés, l'on peut dire qu'il y a de l'espoir. La pandémie de Covid-19 est apparue le 16 novembre 2019 à Wuhan, dans la province de Hubei en chine centrale, avant de se propager au niveau mondial telle une trainée de poudre. Depuis cette date, le monde entier fait face à une crise sanitaire sans précédent, et on dénombre à la date du 6 novembre 2021, plus de 248.106.398 cas de coronavirus à travers le monde et 5.025.260 décès. Une quatrième vague meurtrière Si la vaccination confère à celles et ceux qui ont été complètement vaccinés (deux doses plus le rappel) des résultats encourageants, il n'en demeure pas moins vrai que la quatrième vague qui est enregistrée actuellement en Europe (Allemagne-Pays bas-France -Angleterre ...) , suscite beaucoup d'inquiétudes selon les autorités de ces pays, et fait craindre le pire. Surtout que se sont en majorité des personnes non vaccinées qui en sont victimes. La Russie fait face à une véritable catastrophe dans sa lutte contre le Covid : plus 47.000 nouveaux cas enregistrés en 24 heures et 1300 décès. C'est dire tous les drames humains auxquels fait face l'URSS. L'Allemagne fait actuellement face à une nouvelle vague de contaminations Covid, les hôpitaux connaissent un flux de malades importants. C'est aussi le cas pour l'Angleterre, qui enregistre chaque jour de plus en plus de nouveaux cas de Covid. Les pays bas et la France s'inquiètent eux aussi des effets de cette quatrième vague, dont les conséquences sont plus visibles chez les non vaccinés. Mais un espoir à fait son apparition dans ce ciel assombri. Il s'agit d'un nouveau traitement contre la Covid-19, qui vient s'ajouter à l'arsenal de lutte contre la pandémie. Ce nouveau traitement vient d'être autorisé au Royaume-Uni. Un nouveau médicament qui suscite l'espoir Cette bonne nouvelle, on la doit à deux laboratoires de produits pharmaceutiques, deux géants de l'industrie des médicaments, qui sont connus pour de nombreuses découvertes de molécules thérapeutiques innovantes. Il s'agit des laboratoires américains Merck et Pfizer qui ont annoncé des résultats très encourageants pour des traitements innovants oraux contre la Covid-19. Près d'un mois après les des essais cliniques de phase III,le molnupiravir, développé par le laboratoire américain Merck et son partenaire Ridgeback Biotherapeutics, suscite un immense espoir, avant même d'être approuvé par les autorités compétentes dans l'Union européenne et aux Etats-Unis. De son côté le laboratoire Pfzer a mis au point un médicament antiviral le Paxlovid, qui agit en diminuant la capacité du virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Le Paxlovid permet une forte réduction des hospitalisations chez les patients qui ont pris leurs traitements. Facile d'utilisation Facile d'utilisation, ce médicament, ce nouveau traitement se présente sous forme de pilule et se prend par voie orale, contrairement à certains médicaments qui nécessitent la voie veineuse et des perfusions. De ce fait, son mode d'emploi est très simple, il ne nécessite pas d'hospitalisation. Il doit être pris en début d'infection, à raison de deux pilules par jour pendant cinq jours, ce qui permet au malade de rester chez lui tout en suivant son traitement. Des coûts exorbitants Le molnupiravir de Merck est déjà approuvé au Royaume-Uni où les autorités sanitaires ont donné jeudi dernier leur aval à son utilisation chez les malades présentant au moins un facteur de risque de développer une forme grave: personnes âgées, obèses, diabétiques… Ce traitement « révolutionnaire » est considéré comme un outil crucial dans la lutte contre la pandémie par le ministre de la Santé du Royaume-Uni Sajid Javid, qui affirme que ce traitement changera la donne pour les plus vulnérables et les immunodéprimés. Si ces nouveaux médicaments, le molnupiravir de Merck , et le Paxlovid de Pfizer, suscitent de l'espoir, il faut dire que ces nouvelles molécules thérapeutiques ont un coût, et que celui-ci est hors de portée des pays pauvres ou en voie de développement . Pour schématiser nos propos, il faut souligner que les Etats-Unis ont déjà commandé un stock pour assurer 1,7 millions de traitements. La commande américaine donne au passage, une idée du prix élevé de ce médicament. Elle représente 1,2 milliard de dollars, soit quelque 700 dollars par traitement.