Le ministère de la Santé a annoncé, lundi soir, la mise en place de nouvelles mesures visant à faire face « aux problèmes des résultats discordants des tests de diagnostic de la Covid-19 causés pour différentes raisons », précisant que celles-ci entreront en vigueur « dans les trois jours à venir ». Il s'agit, tout d'abord, de « la vérification rigoureuse des réactifs à usage de diagnostic in vitro en les soumettant aux évaluations par des laboratoires désignés », indique le ministère dans un communiqué. Le nouveau dispositif porte aussi sur « le contrôle des activités des laboratoires par des visites inopinées et par l'évaluation externe de la qualité de l'analyse », ainsi que sur « l'agrément de laboratoires parmi ceux autorisés, pour réaliser les tests de diagnostic pour les personnes voyageant à l'étranger au niveau de chaque province ». Il sera, d'autre part, procédé à « l'utilisation exclusive » de la plateforme E-Labs du ministère par ces laboratoires pour la centralisation et la communication des résultats de tests, en plus du « téléchargement des résultats des tests de la Covid-19 par les personnes voyageant à l'étranger via l'option Pass-sanitaire qui sera disponible sur le portail liqahcorona.ma ». Le ministère de la Santé assure « continuer à déployer tous les moyens nécessaires pour garantir la fiabilité et la qualité des résultats du réseau des laboratoires Covid-19 pour les citoyens en coordination avec les autorités compétentes ». Le communiqué rappelle, par ailleurs, que, depuis le début de la pandémie, ce département a mis en place un ensemble de mesures et de dispositifs pour « assurer la qualité de la prise en charge des patients depuis la confirmation de la maladie jusqu'au traitement et la guérison ». Il a été, de ce fait, procédé à l'autorisation d'un ensemble de laboratoires de biologie médicale du secteur public et privé du Royaume, capables de répondre à la demande des citoyens en matière de tests, conformément aux exigences des cahiers de charges en vigueur, souligne-t-on. Ces laboratoires « sont régulièrement soumis aux audits et aux contrôles réalisés par des commissions spécialisées, dans le but de garantir la fiabilité et la promptitude des résultats d'analyses fournis », sachant que « des laboratoires jugés non conformes ont été sanctionnés », poursuit la même source. Aussi, le ministère précise « autoriser les réactifs après la validation de la commission nationale des réactifs de diagnostic in vitro et une évaluation clinique de la performance et la qualité des tests ».