Le Bibliotobiss, un bus culturel et multimédia itinérant, a été inauguré lundi à l'Ecole Supérieure des Affaires de Casablanca, par l'ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal. Ce projet de bibliothèque mobile, porté par l'Institut français du Maroc est né d'une volonté d'échange et de dialogue interculturel. Il s'agit d'un conteneur composé d'une bibliothèque (plus de 300 livres en français et en arabe), d'un espace numérique et multimédia avec son dispositif Datacup, d'un espace micro-folies et d'un musée numérique présentant de grandes collections muséales françaises et européennes, outre un espace cinéma et des équipements sportifs qui viennent compléter le dispositif. Le Bibliotobiss représente une occasion unique d'aller à la rencontre de populations rurales et périurbaines. Opérationnel toute l'année, il fera halte de deux à trois semaines dans chacune des 12 régions du Royaume, facilitant l'éducation et la médiation culturelle des jeunes publics. Des ateliers contes, lecture ou encore sport seront régulièrement animés par une équipe de médiateurs sur place. S'exprimant à cette occasion, l'ambassadrice de France à Rabat, Hélène Le Gal a indiqué que « le Bibliotobiss offrira en effet un accès au cinéma par les projections en plein air, aux expériences de réalité immersive par ses casques de réalité virtuelle, aux ressources muséales de France et d'Europe grâce à son musée numérique embarqué, sans oublier les nombreuses ressources pédagogiques classiques que sont les albums, manuels et jeux et enfin une opportunité aux scènes locales de se produire dans d'excellentes conditions grâce à son système de sonorisation embarqué ». « Si ce Bibliotobiss va bientôt pouvoir quitter Casablanca pour amener l'Institut français dans tous les coins du Royaume, c'est grâce aux nombreux corps de métier que l'Institut français a su fédérer autour de ce beau projet », ajoute la diplomate. « Le Bibliotobiss n'est pas qu'un lieu, ce sont aussi des hommes et des femmes, puisque des médiateurs culturels de l'Institut français l'accompagneront dans son périple, et le feront vivre en français, amazigh et darija, pour que la langue ne soit pas une barrière, offrant ainsi conférences, projections, lectures, mais aussi activités sportives », souligne Mme Le Gal. Elle a ajouté que « le Bibliotobiss ne fera pas que passer, mais laissera des traces tangibles de son passage puisqu'il déposera des ressources disponibles pérennes aux écoles et associations rencontrées ». Le Bibliotobiss, »Kafila » des temps modernes et ses installations techniques ont nécessité deux années de travail.