Quand le printemps de la poésie Plus besoin de chercher d'où soufflent ces bons vents qui sentent les parfums revigorants et porteurs de graines de la culture à El Jadida. Il n'y a plus qu'à suivre cet air embaumé que traîne dans son sillage la LEM (ligue des écrivaines Marocaines), section d'El Jadida depuis sa création et en référence à ses multiples activités pour remonter à cette source de savoir et savoir faire. « Toujours du nouveau, toujours du consistant, toujours de l'avant », c'est un slogan qui cadrerait bien avec l'esprit de créativité dont nous ont habitué ces femmes qui honorent Doukkala grâce à leurs compétences et leur assiduité…elles ont démontré largement qu'elles sont et seront toujours présentes aux moments les plus opportuns. La dernière activité en date dont ont fait preuve ces bénévoles, en collaboration avec l'Association provinciale des affaires culturelles, représente bel et bien une sympathique et admirable symphonie riche en thèmes et en couleurs que la LEM s'est évertuée à nous présenter cette saison en guise de célébration de la journée mondiale de la poésie. Une douce symphonie où la poésie a chanté à la fois les fleurs du printemps et le patrimoine singulier des Doukkala, à savoir les sept Tazotas de Rouahla où a eu lieu cette rencontre culturelle, qui a été rehaussée par la participation effective de Mme Aziza Yahdih Omar, Présidente de la LEM au niveau national. Après la visite guidée effectuée par Khatiba Moundib, qui est à la fois présidente de la LEM/El Jadida et maîtresse des lieux, le ton a été donné à un enchaînement de récitals qui ont libéré les esprits et aboli les frontières entre les langues et les expressions si bien que l'arabe classique, le dialectal et la langue française se sont harmonieusement ajustés pour ne plus représenter qu'une seule et même rime. La pose d'une jolie cerise sur ce beau gâteau, revient à la populaire et laborieuse Najoua Moundib, qui a voulu immortaliser cet événement par la plantation d'un arbre, action que presque toute l'assistance y a contribué et qui portera en elle mille et un symboles. Outre ses énigmatiques tazotas, Rouahla aura désormais un arbre du nom de « printemps de la poésie »».