Ahmed Chalhoub, député à la Chambre des représentants libyenne Le Royaume du Maroc joue un rôle actif dans la résolution des questions arabes, en particulier la crise libyenne, a souligné, mardi à Tanger, le député à la Chambre des représentants libyenne, Ahmed Chalhoub. S'exprimant lors de l'ouverture officielle de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, qui s'est déroulée en présence du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, Nasser Bourita, M. Chalhoub a affirmé que le Royaume du Maroc joue un rôle actif dans la résolution des questions arabes et maghrébines et adopte une position ferme pour assurer la stabilité dans la région en général, et en Libye en particulier. Dans une allocution au nom des députés présents à la réunion, M. Chalhoub a présenté ses vifs remerciements au Royaume du Maroc, Roi, gouvernement, parlement et peuple, pour les efforts qu'il déploie pour résoudre la crise politique en Libye, soulignant que cette réunion consultative, qui fait suite à l'invitation du Parlement marocain, reflète les bonnes relations séculaires et les liens de fraternité qui unissent les deux pays. Il a, à cet égard, relevé que cette réunion consultative, qui connait la participation de plus de 110 députés libyens, vise à "rapprocher les points de vue des membres de la Chambre des représentants, vu que les conditions en Libye les ont empêchés de se réunir". La tenue de cette réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne à Tanger s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume du Maroc pour rapprocher les points de vue des différentes parties au conflit politique libyen, depuis le dialogue politique qui a abouti à la conclusion de l'Accord de Skhirat jusqu'au sessions de dialogue inter-libyen tenues à Bouznika. Les participants à cette réunion aspirent à unifier la Chambre des représentants libyenne et à établir l'ordre du jour d'une session officielle de la Chambre qui se tiendra en Libye, afin d'aborder les prochaines élections et de renforcer le consensus sur la nomination aux postes de souveraineté.