Les partis politiques ont salué vendredi la position « ferme et résolue » exprimée par SM le Roi face aux agissements qui menacent la sécurité et la stabilité du Royaume dans ses provinces du Sud, qui tentent d'altérer le statut juridique de la zone tampon par l'intrusion de milices du « polisario » dans cette zone, et la commission d'actes d'hostilité en violation des accords militaires, ce qui constitue une menace explicite au cessez-le-feu. Cette réaction intervient lors d'une réunion du Chef du gouvernement, Sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, avec les dirigeants de ces formations pour les informer des derniers développements liés à l'opération menée par le Royaume dans la zone tampon d'El Guergarate au Sahara marocain, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement. Les participants à cette réunion ont salué la force et la fermeté de la position que le Souverain a exprimée dans Son discours à l'occasion du 45e anniversaire de la glorieuse Marche Verte, dans lequel Sa Majesté a dit le refus catégorique du Royaume de toutes les pratiques visant à entraver la circulation normale entre le Maroc et la Mauritanie, à altérer le statut juridique et historique à l'est du dispositif de défense, ou à exploiter illégalement les richesses de la région, rappelant que le Souverain a affirmé que le Royaume continue d'incarner le modèle unique de mobilisation collective, d'engagement, de discipline et d'attachement au droit. Les chefs des partis politiques ont mis en exergue la forte détermination de Sa Majesté à faire face avec rigueur aux actes irresponsables et dangereux des milices du « polisario », souligne le communiqué, précisant que le Souverain est pleinement convaincu de la nécessité de mettre un terme définitif et catégorique aux provocations et gesticulations de l'entité fictive. La décision du Royaume de rétablir l'ordre dans la zone tampon à travers une démarche ferme émane de cette vision royale qui continuera de constituer l'orientation constante du Maroc face aux provocations des ennemis de l'intégrité territoriale, « qui se multiplieront à mesure que les succès du Royaume continuent de recueillir le soutien croissant de la communauté internationale pour sa juste cause ». Les leaders politiques ont exprimé leur « grande appréciation » des Hautes initiatives et orientations Royales visant à défendre l'intégrité territoriale du Royaume et à consacrer d'une manière irréversible la marocanité du Sahara. Ils étaient également unanimes dans leur soutien complet des décisions Royales et leur mobilisation continue derrière SM le Roi en vue de protéger l'unité de la nation, et préserver sa sécurité et sa stabilité. Les dirigeants des partis marocains ont, à cet égard, appelé à une mobilisation globale et à une veille continue de toutes les forces vives pour défendre l'intégrité du Royaume et la sécurité de ses territoires. Le communiqué rappelle que tenant compte des responsabilités du Royaume, dans le respect de ses prérogatives et en totale harmonie avec la légitimité internationale, les Forces Armées Royales, et conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d'Etat-Major Général des FAR, ont procédé à la mise en place d'un cordon de sécurité à 4 km du poste frontière entre le Maroc et la Mauritanie, en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon d'El Guerguarate, notant que les préparatifs à cette opération ont débuté à 06h00 du matin, avant le lancement effectif de l'opération à 08h00 ce vendredi. Outre le Chef du gouvernement et les leaders des partis politiques, la réunion s'est déroulée en présence du Conseiller de SM le Roi, Fouad Ali El Himma, du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit et du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. Outre le PPS, plusieurs partis politiques ont vite réagi à l'opération des FAR à Guergarat. Il s'agit notamment du Parti de l'Istiqlal, par le biais de son Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Nizar Baraka, du Parti de l'Union constitutionnelle (UC), du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Parti Vert marocain.