Permettre à l'enfant de faire son apprentissage du monde dans des classes équipées d'Internet avec des tableaux interactifs, des tablettes et des ordinateurs pour chacun, c'est le must en matière d'enseignement privé aujourd'hui. Les établissements du genre foisonnent au Maroc et connaissent une affluence non-négligeable, gagnant progressivement en reconnaissance chez les parents. En ce sens, le modèle éducatif anglo-saxon reste l'un des pionniers. Il décroche haut la main ses galons de mode d'éducation performant et adéquat aux besoins de la jeune génération, laquelle doit baigner dans les technologies et s'imprégner de l'anglais, ce langage universel et nécessaire pour performer dans le monde de demain. A Casablanca, c'est précisément ce que proposent quelques établissements qui se positionnent en locomotive du secteur privé en matière de programmes éducatifs. L'exemple que cette niche est porteuse nous vient de la fraîchement inaugurée «London Academy», une «Smart School» nouvelle génération qui vient d'ouvrir ses portes à Bouskoura, à proximité de Bouskoura Green City et du hub technologique Casa Nearshore. L'établissement mise sur un corps professoral anglophone (les professeurs étant en majorité natifs du Royaume-Uni), pour une meilleure transmission linguistique. Il propose un enseignement trilingue inculqué à l'enfant à un tendre âge. Le cursus marocain y est renforcé par le programme britannique et celui du Baccalauréat international (IB). En symbiose avec les exigences du temps, la London Academy met en avant un modèle éducatif qui se base sur les nouvelles technologies. L'objectif n'est pas de faire des enfants des consommateurs passifs mais de véritables producteurs de contenus, qui sauront faire preuve d'innovation et de créativité pour concevoir, développer et utiliser des savoirs et des savoir-faire à l'aide de la technologie. Le meneur de ce projet n'est autre que Samir Benmakhlouf, le précédent Directeur Général de Microsoft Maroc. De la nécessité du savoir-faire technologique pour accéder au marché du travail et être compétitif dans le monde du futur, il en sait quelque chose. Le directeur compte même intégrer certains jeux comme le célébrissime «Minecraft» dans l'éducation des plus jeunes. De la crèche à la terminale, les élèves verront leurs savoirs et compétences – hard et soft skills – renforcés par le biais d'un enseignement des langues et d'un apprentissage mixte, dit Blended Learning, qui mêle l'utilisation conjointe du «eLearning», avec des centaines de cours en ligne, et du mode classique d'apprentissage présentiel. Arabe, Français et Anglais, puis au niveau secondaire Chinois, Allemand, Espagnol et Latin, sont proposés aux élèves suivant cette méthode.Le cœur du projet éducatif de la London Academy Casablanca se base en outre sur la philosophie «STEAM», qui intègre la science, la technologie, l'ingénierie, les arts et les mathématiques, cinq disciplines essentielles pour assurer l'avenir des élèves. «Chaque enfant a un rythme d'apprentissage qui lui est propre, d'où la nécessité d'évaluer séparément les compétences et d'accorder à chacun le maximum d'attention qui puisse être», explique ainsi Benmakhlouf le choix de limiter le nombre d'élèves à 20 par classe, et à 1300 admis pour l'établissement qui a été autorisé par le Ministère de l'Education Nationale à en accueillir 1680. En plus de l'accès aux derniers outils digitaux, la London Academy Casablanca a conçu un emploi du temps moderne axé sur l'ouverture des enfants au monde. Donner ainsi l'occasion aux élèves d'explorer davantage leurs personnalités et leurs goûts pour la découverte de soi et des autres est, en somme, une expérience éducative assez originale et digne d'être encouragée. Cependant, même si l'inscription à ce genre d'établissements reste relativement coûteuse, les moyens qui y sont investis étant à la pointe et le corps professoral étranger, l'affluence est au rendez-vous.