Juste après quelques jours de l'héroïque riposte de la délégation marocaine au Sommet afro-nippon de Maputo au Mozambique, pays fort connu pour ses hostilités farouches contre l'intégrité territoriale du Maroc, on aura retenu deux facteurs essentiels de cette nouvelle épreuve dont le royaume eut gain de cause sur ses ennemis, une fois de plus vilement coiffés au poteau. Tout d'abord, on aura confirmé la justesse de l'abandon du choix de la chaise vide qui a tant porté préjudice à la défense de la cause nationale, depuis déjà de longues années de désistement. Ensuite, on aura scellé pour de bon, non seulement la réintégration des instances africaines, mais aussi l'impact notoire sur le présent et l'avenir du continent, en quête de stratège en matière d'expertise en relation diplomatique et en échange économique, notamment sud-sud. En effet, depuis longtemps, on avait cru bien faire de se dérober en cas de présence des éléments séparatistes dans les différents Forums ou encore, dans les rencontres, un peu partout dans le monde, plus particulièrement en terres africaines. Ce retrait irréfléchi qui relevait de considérations affectives, empreintes d'amour propre, coûtait bien cher à notre thèse, pourtant crédible et légitime auprès de la communauté planétaire. En revanche, elle constituait, bel et bien, une aubaine pour l'autre camp adverse, face à cette dérobade. C'est ainsi que les versions unilatérales, induites dans l'allégation des plus abjectes à nos dépens, faisaient effet de tâche d'huile dans le monde, et trouvaient écho propice au sein des «clients» tentés par l'intéressement ou encore des « victimes » usurpées par les canulars. D'autre part, depuis un certain temps, on aura rectifié le tir, à travers l'affront et le rapprochement. On se met à confronter le rival dans l'arène du débat des sphères universelles, sans aucun complexe ni reculade face aux assauts adverses dont les quolibets creux s'effilochent au fil du temps. On s'attelle à se rapprocher davantage des nations africaines, les plus hargneuses soient-elles, pour leur suggérer une nouvelle vision de coopération, fondée sur l'entente et l'apport gagnant-gagnant, en lieu et place du soudoiement rentier exercé par la junte algérienne. Certes, le contexte a sans nul doute changé depuis que celle-ci a cessé de soudoyer pour s'être fait lourdement affectée par la chute des prix du carburant et du gaz naturel. Cependant, au-delà de cette défection énergétique générant la perte de la clientèle miséreuse en Afrique, le retour en force de notre pays repose justement sur cette remise en question de l'option de la chaise vide et surtout le renforcement de la donne africaine, marqué par nombre de mesures, notamment et entre autres, la régularisation de la situation des ressortissants africains dans le pays, la ruée vers une multitude de pays africaine, y compris ceux qui, il n'y a pas longtemps, affichaient beaucoup de haine à notre égard, les retrouvailles de l'Union Africaine, après une longue éclipse préjudiciable…