Une plateforme qui met en relation patients et médecins, l'idée est simple pour ne pas dire simpliste, mais il fallait y penser. DabaDoc permet la gestion de rendez-vous médicaux en ligne en Afrique du nord avec un choix de milliers de professionnels de la santé à travers le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et, depuis peu, au Nigéria, en Afrique du Sud et au Pakistan. Créé en 2013 pour un investissement de 5 millions de dirhams, par Driss Drissi Kaitouni, DabaDoc s'est peu à peu fait un nom, non seulement auprès des médecins mais aussi dans le cercle des startupers. La plateforme a remporté la troisième place du concours régional de Seedstars World (SSW), une compétition mondiale de startups. Le site a également obtenu la première place du concours GIST (Global innovation through science and technology), un organisme américain visant à promouvoir l'entrepreneuriat et l'innovation dans les pays émergents. Plus récemment, les co-fondateurs du site ont aussi été invités au Forum économique mondial de Davos. «DabaDoc a eu deux années de développement intense, que cela soit en termes de fonctionnalité pour les médecins que pour les utilisateurs», a expliqué Zineb Drissi Kaitouni, co fondatrice de la plateforme lors du lancement de la version arabe de la plateforme. Depuis le démarrage, DabaDoc compte 3000 médecins et a permis de prendre 30.000 rendez-vous par mois. Pour les patients, DabaDoc est un service en ligne gratuit qui facilite la prise de rendez-vous et permet de localiser plus facilement un médecin à proximité, à tout moment 24h/24 et 7j/7. DabaDoc a pour mission de simplifier le processus de recherche de médecins, de garantir aux patients une meilleure expérience de prise de rendez-vous et de permettre aux médecins une meilleure gestion de leurs rendez-vous. «DabaDoc.com» consiste plus exactement en un service de prise de rendez-vous médicaux permettant de consulter sur le net le profil d'un médecin donné ou de tout autre professionnel de la santé, de le localiser en fonction de la ville et du quartier désirés, puis de programmer gratuitement un rendez-vous à toute heure de la journée. La plateforme permet également au «patient» de recevoir des rappels de rendez-vous ainsi que des SMS de confirmation en temps réel. Un forum de discussion permet aux utilisateurs de poser des questions d'ordre médical gratuitement aux médecins inscrits. Des questions de santé essentielles qui les orienteront vers la spécialité la mieux indiquée en fonction des symptômes présentés. L'objectif de DabaDoc est de donner l'opportunité aux médecins d'être «mieux» accessibles et de permettre à leurs patients actuels et futurs de prendre rendez-vous, conformément à leur disponibilité. En contre partie, ces derniers doivent s'acquitter de 225 dirhams par mois pour un abonnement longue durée ou de 445 dirhams par mois. *** Alsa confirmé à Marrakech Présente à Agadir, Tanger, et depuis l'an dernier à Khouribga, l'opérateur de bus espagnol Alsa, qui gère déjà les bus à Marrakech, vient de décrocher le marché des futurs bus marrakchi 100% électriques pour les 6 prochaines années, selon l'agence de presse Europa Press. Alsa poursuit doucement mais sûrement sa stratégie d'expansion au Maroc. Après un renforcement de son activité marocaine de 14% en 2015, la société qui appartient depuis 2005 au groupe britannique National Express Group, a vu ses bénéfices d'exploitation croître de 6% pour atteindre 98,5 millions d'euros. Implantée au Maroc depuis 1999, Alsa fera l'acquisition de 4 nouveaux bus électriques, ce qui générera 16 nouveaux emplois, selon la même source. A noter que les 4 lignes seront mises en service d'ici novembre 2016, date à laquelle Marrakech abritera la Conférence internationale sur le climat (COP 22). L'introduction de nouveaux bus urbains est l'un des chantiers les plus emblématiques qui attendent la ville de Marrakech. Il s'agit de bus à haut niveau de service (BHNS), un système de transport dont le véhicule utilisé est l'autobus ou le trolleybus qui offre une forte fréquence et un parcours rationalisé. L'idée est que les bus puissent se succéder avec une forte fréquence de 5 à 10 mn. Ce schéma est conçu et exploité dans le but de garantir un service proche des tramways ou métros mais à un coût moindre. Il est né en Amérique latine et a été identifié comme solution idoine pour une ville comme Marrakech et devra encourager l'utilisation des transports collectifs et désengorger les axes à forte densité de trafic. La gestion des bus électriques s'inscrit dans le cadre du programme «Marrakech, cité du renouveau permanent», inauguré par le Roi Mohammed VI en janvier 2015. Un programme quadriennal, qui a mobilisé 6,3 milliards de dirhams, et a débuté en 2014. Dixit «Nous sommes souvent taxés d'être des «fils de» ou «des bourgeois au confort financier créé par leurs parents». C'est un héritage dont nous sommes fiers et que nous préservons, mais nous entreprenons tous les jours pour développer l'industrie, l'export et l'emploi ». Une déclaration de Ayman Cheikh-Lahlou, directeur général de Cooper Pharma et président de l'Association marocaine de l'industrie pharmaceutique –AMIP- en marge de la première édition des Morocco Pharma Days et empreinte d'un franc parlé peu commun dans le milieu des laboratoires pharmaceutiques. Ce dernier n'a d'ailleurs pas manqué de rappeler au passage qu'en 2015, l'industrie pharmaceutique a enregistré un chiffre d'affaires de 13,7 milliards de dirhams, soit 1,5% du PIB et 5,2% de la production industrielle. Le chiffre 9,2 milliards de dirhams C'est le montant des excédents cumulés par la CNOPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale). Seulement, en 2016, la CNOPS pourrait enregistrer son premier déficit notamment en raison de l'intégration des assurés de l'ONCF (288.000) et l'extension de l'AMO aux étudiants Le who'who Ahmed Ammor, directeur général d'Alliances C'est lui qui désormais vole la vedette, si l'on peut se permettre l'expression en cette période de hautes turbulences pour Alliances, à Alami Nfakh Lazraq ex PDG et fondateur du groupe immobilier devenu simple président du conseil d'administration. Il est aux commandes de l'entreprise et en charge de sa restructuration depuis janvier dernier. Ces deux dernières semaines, il a fait des sorties médiatiques remarquées bien que pas toujours bien maîtrisées. Après des déclarations sur le vif à Médias24, il a pris le temps cette semaine de revenir dans les colonnes de L'Economiste sur les détails de la restructuration pour relativiser le montant de la perte abyssale enregistrée par le groupe en 2015 et qui s'élève à 1 milliard de dirhams. Avant de rejoindre Alliances, Ahmed Ammor était président du directoire de l'agence spéciale de Tanger Med. Il a occupé également le poste de directeur financier et de secrétaire général à l'ODEP, ainsi qu'à la RAM.