Le mémorandum d'entente pour l'ouverture du capital de la Bourse des valeurs de Casablanca (BVC) à de nouveaux actionnaires autres que les sociétés de bourse a été signé, hier mercredi au siège de la bourse à Casablanca. Le nouveau tour de table regroupe les Banques marocaines avec une part de 39% du capital, la CDG qui s'attribue 25%, les compagnies d'assurance représentent 11%, Casablanca Finance City Authority qui accapare 5% et les sociétés de Bourse indépendantes 20%. Cette ouverture du capital marque ainsi le lancement d'une réforme importante pour le développement de la place et l'amélioration de son efficacité opérationnelle. La réforme tant attendue pour permettre à la bourse des valeurs de Casablanca d'enclencher une nouvelle étape de son développement et de renforcer son attractivité pour les investisseurs étrangers est aujourd'hui en marche. La signature hier du mémorandum d'entente entre l'Etat, le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières, les actuels actionnaires de la Bourse des Valeurs (les sociétés de Bourse), les futurs actionnaires (Banques, Entreprises d'assurances, la Caisse de Dépôt et de Gestion et Casablanca Finance City Authority) qui acte le schéma d'ouverture de la Bourse, en est la meilleure illustration indique un communiqué. Mohammed Bousaid, ministre de l'économie et des finances, qui a présidé la cérémonie de signature, a souligné, à cette occasion, que cette ouverture du capital de la BVC vise avant tout de rationnaliser l'actionnariat de la Bourse et d'impliquer d'autres intervenants du marché des capitaux dans l'élaboration et la mise en œuvre de sa stratégie de développement. Elle vise également à améliorer la gouvernance de la bourse conformément aux standards internationaux. D'autres objectifs sont assignés à cette ouverture du capital de la bourse. Il s'agit de favoriser les alliances stratégiques, de confirmer sa vocation de bourse régionale pour l'Afrique du Nord et de l'Ouest et de passer à un nouveau palier de croissance inclusive. Pour cela le rôle de la BVC dans le financement de l'économie doit être renforcé. Désormais les établissements de crédits seront majoritaires dans le nouveau tour de table de la Bourse avec 39% suivi de la CDG 25% et des sociétés de bourses indépendantes qui vont détenir 20%. Les compagnies d'assurance et Casablanca Finance City Authority avec respectivement 11% et 5%. L'ouverture à un partenaire stratégique international est envisagée Par ailleurs, le développement de la bourse sera axé le renforcement de la supervision et de la transparence du marché combiné à la mise en place d'une nouvelle génération de réformes et d'instruments financiers qui devrait contribuer à améliorer la profondeur et la liquidé du marché souligne un communiqué. Concernant le nouveau schéma statutaire de la société gestionnaire de la Bourse de Casablanca, on annonce que la société sera transformée en une société holding dont l'objet est la gestion du marché au comptant ainsi que la prise de participation en tant qu'actionnaire de référence dans les institutions du marché à créer notamment la société gestionnaire du marché à terme et la chambre de compensation. Aussi, le mémorandum d'entente prévoit une répartition équilibrée des pouvoirs entre les différentes catégories d'actionnaires. En outre le contrat de concession sera reconduit pour une nouvelle période pour permettre à cette institution de mettre en place ce nouveau schéma d'organisation et développement du marché. Le nouveau contrat de concession prévoit la suppression du plafonnement des dividendes à 15% et la revue des ratios réglementaires. L'affectation des réserves reste aussi à déterminer. Les conditions et les modalités de l'emploi de ses réserves ne son pas encore fixées. D'aucuns estiment que ces réserves doivent être revenir aux sociétés de bourses, anciens actionnaires de la bourse !!!