Le Renseignement marocain est fortement sollicité en matière de lutte contre le terrorisme à l'échelle mondiale. Après Paris et Madrid qui ont déjà scellé des accords de coopération étroite avec Rabat, Bruxelles vient de formuler le souhait de tirer profit de l'expertise marocaine. Et c'est le Roi Philipe de Belgique qui a fait part, dans un entretien téléphonique avec SM le Roi Mohammed VI, de cette demande de collaboration, exprimée par le gouvernement belge. La demande belge a été acceptée par Rabat qui a toujours joué un rôle primordial au service de la stabilité mondiale. Ainsi, le ministre marocain de l'Intérieur, Mohamed Hassad, et son homologue belge, Jan Jambon, sont passés à l'acte pour mettre en œuvre concrète et immédiate cette demande de collaboration sécuritaire. Une réaction dictée par la conviction de Rabat de promouvoir la paix, combattre la barbarie et mettre un terme aux agissements des marchands de l'intolérance. La politique du Maroc dans ce domaine, reconnue mondialement pour sa pertinence, est soulignée par des experts dans un ouvrage intitulé «Le Livre gris du terrorisme : au cœur de la coopération sécuritaire Maroc-Europe». Cet ouvrage, fruit d'une étude minutieuse menée par le Groupe de recherche international ITEAS, montre comment le Renseignement marocain est devenu un élément clé de la lutte mondiale contre le terrorisme sous toutes ses formes. Il faut dire que la politique du Maroc et sa coopération pour promouvoir les valeurs de la paix et de la tolérance englobent aussi le champ religieux pour éradiquer l'extrémisme qui est généralement et aveuglement exploité par les terroristes. C'est ainsi qu'il a mis son expérience au profit des pays d'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique pour la formation des imams en vue de promouvoir «un Islam du juste milieu» conforme aux «valeurs d'ouverture et de tolérance». C'est dire que le Maroc agit en amont comme en aval pour instaurer le «vivre ensemble» dans la paix, la stabilité et la cohabitation des cultures et des civilisations. Et en parallèle, la politique du développement durable se poursuit, l'édifice démocratique se consolide et la justice sociale s'installe. L'expérience marocaine qui fait son exception.