Blessé depuis le 11 mars, Franck Ribéry manquera le lancement de sa 9e saison au Bayern Munich, vendredi contre Hambourg, une absence interminable qui, combinée à ses 32 ans et une concurrence renforcée, fait planer le doute sur sa place dans l'effectif de Pep Guardiola. Annoncée comme anodine au départ, sa blessure à la cheville droite est devenue un mystère et a exaspéré l'entraîneur catalan, en guerre larvée avec l'encadrement médical, pour finalement nécessiter une immobilisation mi-juin. «Il y a de nouveau de la lumière au bout du tunnel», a estimé le patron Karl-Heinz Rummenigge le 11 juillet lors de la traditionnelle présentation de l'équipe à l'Allianz Arena. Il a révélé au passage que le Français s'était fait enlever un plâtre et que «l'irritation du ligament avait diminué», espérant un retour à la compétition «dans un avenir pas trop lointain». Contraint au travail en solo, le milieu offensif a manqué la tournée en Chine et les matches amicaux en Allemagne, dont la victoire sur le Real Madrid (1-0) en finale de l'Audi Cup. «Un nouvel examen (médical) est prévu fin août pour savoir si l'on peut augmenter la charge» de travail, a indiqué le directeur sportif Matthias Sammer la semaine dernière avant la Coupe d'Allemagne, soulignant toutefois qu'il «faudrait encore du temps» avant un retour sur les terrains de «Kaiser Franck». S'il reste un chouchou de l'Allianz Arena, son nom est rarement évoqué en conférence de presse et les médias allemands ont braqué leurs objectifs sur les recrues: le Chilien Arturo Vidal et surtout le Brésilien Douglas Costa, transfuge du Shakhtar Donetsk qui présente le même format (1,70 m) et le même style de jeu que «Francky» sur les flancs de l'attaque mais avec huit ans de moins.