Sahara : Le Congrès péruvien appelle l'exécutif à soutenir l'initiative marocaine d'autonomie    Les barrages de Sebou ont reçu des apports de 600 millions de m3 grâce aux récentes pluies    Auto Hall livre une flotte de 150 véhicules 100% électriques à Royal air Maroc    France : Le rapporteur public demande de rétablir le contrat du lycée musulman Averroès    Mondiaux de boxe Serbie 2025 : La Marocaine Oumayma Semlali élue meilleure arbitre    Vigilance renforcée face à des conditions climatiques perturbées au Maroc    Nasser Bourita reçoit l'envoyé spécial du Président zambien    CIH Bank : une dynamique de croissance confirmée en 2024    Allégations fallacieuses contre le Maroc : l'ambassade à Accra dénonce une entreprise de désinformation    Le Rwanda annonce la rupture de ses relations diplomatiques avec la Belgique    L'affaire Baitas, ou quand le syndrome Akhannouch, qui entretient la porosité entre pouvoir et intérêts partisans, souille une vie politique insalubre    Football : Quand une pause de deux minutes déclenche une tempête politique en France    Prépa. CAN U20 Côte d'Ivoire 25: 30 Lionceaux convoqués pour 3 matchs amicaux    Taux directeur: BKGR confirme la tendance générale    Casablanca/Cinéma : John Cena et Jessica Biel en tournage au Maroc pour le thriller motorisé « Matchbox » : un choix de lieux stratégique    Commission économique pour l'Afrique : Le Maroc réitère son engagement en faveur de la ZLECAF    Royal Air Maroc multiplie les éductours pour dynamiser l'axe Casablanca-Sao Paulo    Transactions commerciales : la DGI appelle les contribuables à souscrire la déclaration de l'année 2024 avant le 1er avril    L'inspecteur général des FAR en visite en Arabie saoudite    Aéroports 2030 : Des portillons automatiques pour un voyage plus fluide !    Canada : D'origine marocaine, Rachel Bendayan désignée ministre de l'Immigration    Le Kremlin confirme un entretien téléphonique mardi entre Trump et Poutine    Après le Niger, Starlink débarque au Tchad    Mexico: Entretiens maroco-mexicains sur les moyens de renforcer la coopération parlementaire    Droit de grève : un risque sur le prochain round du dialogue social ?    Interview avec Fahd Al Masri : « Nous souhaitons bénéficier de l'expertise marocaine pour reconstruire la Syrie »    Botola D1/J25: Le HUSA suclasse le SCCM    Botola D1/J25: Le DHJ renverse le CODM au bout du temps additionnel    Le comité du Wydad en colère contre les promesses illusoires du président    France-Algérie : l'escalade diplomatique franchit un nouveau seuil    Advertencias extremas: Olas gigantes golpean las costas atlánticas de Marruecos    Centrale Danone : Solidarité et engagement pendant le Ramadan avec l'initiative « Nt3awnou 3la l'khir »    Mondiaux de boxe féminine (Serbie-2025): La Marocaine Widad Bertal championne du monde    Predator Oil & Gas révèle des indices prometteurs après le forage du puits MOU-5 entamé le 3 mars    La DGSN érige la commune de Ouislane en pôle sécuritaire autonome et annonce une série de nominations    Pro-Polisario MEPs push EU debate on Sahara court rulings    5%, un chiffre clé pour décrypter l'économie chinoise    Said Oubaya sacré champion au Karaté 1 Premier League à Hangzhou    Sahara : Les eurodéputés pro-Polisario arrachent un débat sur les arrêts de la CJUE    Marruecos: Fuertes ráfagas de viento y nevadas hasta el martes    Botola : Match nul entre le Raja Casablanca et le Moghreb de Tétouan    MAGAZINE : Naïma Samih, la voix dans la plaie    "Ato Man" : Le premier super-héros amazigh au cinéma – Un film franco-marocain inspiré de la légende    Diaspo #380 : Aux Pays-Bas, Bilal Ben Abdelkarim raconte les MRE, de la résilience à l'autonomisation    Les ambassadeurs de la musique andalouse marocaine en France gratifient le public parisien d'une soirée festive et spirituelle    Caftan Week 2025 : Voici la liste des stylistes sélectionnées    John Cena et Jessica Beil en tournage au Maroc    Festival Comediablanca 2025 : Hanane Fadili et Romain Frayssinet à l'affiche    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Shah Rukh Khan : «Je suis partant pour commencer le tournage d'un film marocain dès demain»
Publié dans Albayane le 27 - 03 - 2012

Humble, Shah Rukh Khan se dit reconnaissant et inquiet de ne pas être à la hauteur de l'hommage qui lui a été rendu, il vit pour faire sourire les gens, il préfère Bollywood à Hollywood et il rêve de faire du cinéma indien un cinéma mondial.
Lors d'un point de presse à l'occasion de l'hommage qui lui a été rendu par cette onzième édition du FIFM, la super star indienne Shah Rukh Khan a partagé ses émotions, sa passion et ses ambitions avec nous. Que représente pour vous l'hommage qui vous a été rendu par le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) ?
Je dois dire que l'expérience que je vis au Maroc me bouleverse dans une certaine mesure ,je ne suis pas sûr d'être à la hauteur de l'hommage qui m'est rendu mais en tout cas je suis très reconnaissant. Je me sens très humble. Même si je sais que le cinéma indien est très apprécié au Maroc, l'hommage personnel qui m'est rendu me va droit au cœur.
Vous aviez l'air tellement surpris de voir les gens vous réserver un si grand accueil. Vous attendiez-vous à moins ?
Je suis désolé de donner cette impression. Au fond je dois vous dire que je ne suis pas surpris. Finalement c'est toute ma vie qui se joue là, cela fait 20 ans que je fais ce métier mais il y a quelque chose qui m'échappe, l'impact que peut avoir mon travail à travers le monde.
Ça me touche beaucoup. Le fait que mon travail transcende les frontières de langue et de culture. J'ai su avec le temps que ma vocation n'était donc pas de faire des films, de chanter et de danser. C'est surtout un certain dépassement de soi. Sans vouloir paraitre présomptueux, quand les gens me donnent de l'amour je ne suis pas surpris, je suis très heureux mais pas surpris. Moi aussi je suis là pour leur donner de l'amour et je suis très heureux d'en recevoir en retour. Effectivement, c'est pour partager cette chaleur ensemble que j'ai tout à l'heure chanté, dansé et parlé aux gens sur la Place Jamaâ El Fna. Je ne suis pas ici pour le festival uniquement, j'ai une grande reconnaissance pour mon public et je dois la leur exprimer.
Plusieurs acteurs rêvent de devenir des super stars « made in USA », et ça leur réussit. Vous, en revanche, vous avez choisi le cinéma indien. Aviez-vous caressé ce rêve holywoodien ?
Je suis un homme qui vient d'une petite ville, mes rêves sont aussi des rêves assez modestes. J'aime faire le cinéma que j'aime. Je le fais depuis 20 ans et je travaille 20h par jour dans le but unique de donner le sourire aux gens. Je n'ai jamais fait ça ni pour l'argent ni pour la gloire. Si j ai ces choses là, c'est malgré moi je ne sais pas vraiment comment les retenir. Ce que je sais c'est que je suis heureux dans la vie que je mène avec ma femme et mes enfants qui , eux , sont heureux de me voir travailler comme je le fais, et je n'ai aucune intention de le faire ailleurs.
J'ai effectivement des partenaires de cinéma en Inde qui rêvent d'aller à hollywood je suis sûr qu'ils y arriveront et que ça sera un grand succès pour eux.
Mais moi, pour ma part je n'ai jamais caressé ce projet là.
Ceci dit, vous travaillez souvent avec de grands studios américains.
Ça m'est arrivé de travailler avec les grands studios, que ce soit Sony ou la Fox comme c'est le cas pour «my name is khan» qui a été projeté ce soir à Jamâ El Fna. Mais moi je n'ai pas envie d'aller à hollywood, ils n'ont pas besoin de moi, j'ai déjà 46 ans je pense qu'ils doivent avoir de bons acteurs de 46 ans et je n'ai franchement pas grand chose à leur offrir. De plus mon accent américain ‘ est pas très convaincant non plus.
Ils se passent de moi et moi aussi je me passe volontiers d'eux puisque j'aime mon métier d'acteur, un métier que je peux faire chez moi. Je préfère rester avec mon peuple et mes enfants et de faire ce cinéma qui selon mon vœu le plus cher deviendra un cinéma mondial et international.
Je dois vous dire qu'il y a dix ans je ne pensais pas que le cinéma indien aura un tel succès au Maroc, ni en Allemagne ni en Inde. Si je continue à garder la forme et paraitre suffisamment jeune pour continuer à incarner ce genre de rôle, je pense que je verrai le jour où c'est holywood qui voudra voir les films indiens et ce sera pas à moi d'aller là bas.
En revanche si vous avez un film marocain à me proposer je suis partant de revenir le faire tourner dès demain.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.