L'ONU est connue pour être une institution supra budgétivore. Je ne vous éplucherai pas ici les comptes des dépenses opérées chaque année au palais de Manhattan, mais je vous renvoie tout simplement au suivi de l'actualité imagée. Avions portant, noir sur blanc, un gros sigle UN, tout terrain ou grosses cylindrées servant au transport des émissaires onusiens hautement sécurisés, camions humanitaires de luxe (sic !), voitures et autocars blindés dédiés à l'équipement des casques bleus dans tous les coins, en éruption ou éteints, de la planète... Le tout toujours flambant neuf et toujours de dernier cri. Et que dire d'une telle attitude ostentatoire, au moment où plusieurs pays membres de l'ONU sont menacés par une épidémie, le virus Ebola, qui a déjà fait des milliers de morts et qui menace directement 23 millions d'autres dans les pays touchés? Tout simplement indécente. Et d'autant plus indécente que l'on sait que lorsque la Grèce a subi il y a quelques années une crise financière, qui n'a tué personne, des centaines de milliards d'euros ont été débloquées par tout ce que l'Occident compte d'institutions financières. Mais quand c'est de la vie d'Africains qu'il s'agit, l'ONU crie sur tous les toits que c'est d'un petit milliard de dollars qu'elle a besoin. Une misère. Une autre en somme pour l'Afrique, qui reste toujours malade de la parcimonie de ses soit disant partenaires d'aujourd'hui, mais anciens colonisateurs hier.