Le potentiel naturel de notre pays est sans bavure. La diversité du patrimoine est également sans conteste dans les multiples régions de du royaume. Dans le nord comme dans le sud, la pluralité des sites agrémente, la faune et la flore, dans une luxuriance sans limite. Cette abondance écologique, pour la plupart enfouie et laissée pour compte, interpelle les décideurs à plus d'un titre. Nombre de coins et recoins demeurent entrelacés à l'état brut, sans aucune valorisation ni protection contre les aléas de la nature. Le sud marocain, où le brassage d'une myriade de constituantes environnementales est fabuleux, nécessite un réel déploiement pour faire valoir ces joyaux prodigieux. On conviendra, cependant, que la volonté de préserver et ce patrimoine naturel est en passe de se faire ressentir. En effet, le lancement de la stratégie du développement des zones des oasis et des arganiers, en vue d'assurer une croissance pérenne et équilibrée de ces espaces étendues et précaires, en est la preuve sine qua non. Le plan d'expansion intégrée comprend plus de 40% du territoire national, soit 5 régions, 16 provinces et 400 collectivités locales. Ce projet d'envergure vise la réalisation du développement humain, la mise en valeur des ressources naturelles, économiques et culturelles dont regorgent ces regorgent, ainsi que la protection du système environnemental. Dans le même sillage, il faut bien dire que la conception de cette nouvelle stratégie s'est accomplie conformément à une approche inclusive, à travers l'implication de tous les intervenants, prenant en compte les stratégies sectorielles déjà mise en fonction et les mutations institutionnelles en cours d'application, notamment la régionalisation avancée. Ce plan d'action a besoin, en fait, de suivi, de contrôle et d'accompagnement, car ce projet contient 45 programmes, avec un investissement à hauteur de 92 milliards de dirhams. La province d'Errachidia bénéficiera de ce projet pour son développement intégré, pour un montant de 11,3 milliards de dirhams. Ce programme concerne également les infrastructures de base, l'éducation, l'agriculture, le tourisme, l'artisanat, les mines, pour rehausser le PIB à 13 milliards de dirhams, en l'an 2020 et relever l'éventail des opportunités d'emploi à plus de 25.000 postes. La signature d'accords entre les parties concernées, pour la promotion de ces zones s'était accomplie, dans la synergie et la symbiose. Ceci étant, il va sans dire pareillement que cette initiative de taille dont profiteront les populations de ces contrées reculées, sera à même d'insuffler une dynamique édifiante pour le tourisme de niche. D'autant plus que le sud marocain est connu pour une richesse des produits de terroir, notamment le miel du thym à Imouzzer Ida Outanane, de la rose à Kelaat M'gouna, le safran à Taliouine, l'amande à Tafraout, l'orfèvrerie d'argent à Tiznit...