Une hécatombe a été évitée de justesse jeudi dernier dans la préfecture de l'arrondissement d'Ain Chock à Casablanca. Un poteau électrique de la Lydec est tombé dans le quartier de Sidi Maârouf vers 6h du matin, n'entrainant aucune perte en vies humaines, ni de dégâts matériels excepté le léger heurt d'un véhicule d'après des informations recueillies sur place par Al Bayane auprès des habitants du quartier et des chauffeurs de taxi. A la suite de l'accident, des autorités et responsables de la compagnie de la Lydec, responsable de la gestion déléguée du secteur de l'éclairage public, se sont rapidement rendus sur les lieux pour faire un bilan et procéder à la réparation du poteau électrique. Sidi Maârouf l'a échappé belle. Si l'accident s'était produit à une heure de pointe et dans une zone à forte affluence humaine, le bilan aurait été lourd et catastrophique, complétant ainsi le tableau noir des accidents de la route ayant particulièrement ensanglanté nos routes durant cet été. D'énormes dégâts matériels auraient été enregistrés. Cet accident n'est sans doute pas le premier du genre. Il y'a trois ans de cela, deux élèves du collège Mohamed Abdou avaient été grièvement blessés après la chute d'un poteau électrique près de la rue Ali Ibn Abi Talib à Casablanca. Ces incidents qui se répètent s'expliquent par le manque d'entretien de ces poteaux en acier qui jalonnent rues et quartiers de nombreuses villes. Mais, la fébrilité de ces poteaux serait également entretenue par la faible qualité des infrastructures et du manque de maintenance. Les poteaux électriques sont désormais un danger public pourtant leur rôle est d'assurer l'éclairage public. Des services de contrôle permanent doivent être mis sur pieds par la Lydec pour assurer la maintenance du matériel électrique installé dans l'espace public et surtout veiller à la sécurité de la population. Un travail conjoint entre la Lydec et les communes devrait permettre d'assurer un bon état de ces poteaux d'éclairage.