Après six consécutives éditions réussies, l'Association des Doukkala organise sous la présidence d'honneur de son Altesse royale Lalla Hasna du 17 au 22 juin, la 7e édition de la semaine de l'Environnement sous le thème «Les énergies renouvelables et le développement durable au Maroc et dans les Doukkala : Impact sur la qualité de l'environnement, situation actuelle et perspective d'avenir». Se confiant à Al Bayane, le président de l'Association des Doukkala, Abdelkrim Bencherki, a déclaré que l'importance et les perspectives très positives de cette manifestation environnementale, pilote au Maroc, n'étaient plus à démontrer. «Comme vous le savez, depuis son lancement en 2007, nos objectifs, à moyen et à long termes, sont de faire du grand Doukkala un pôle d'attraction en matière d'environnement à l'échelle nationale. Chaque année qui passe confirme que notre objectif est en voie de réalisation tenant compte de l'engouement, de plus en plus, grandissant qu'il suscite à l'échelle de notre région en particulier» a- t- il poursuivi. Enfin, il a reconnu que le succès de cet événement phare « est lié, en grande partie, au soutien de tous nos partenaires aussi sur le plan financier que sur celui de la participation de qualité de leurs personnels. Nos vifs remerciements s'adressent, également, au gouverneur de la province pour son soutien, son suivi et ses encouragements sans limite à cette manifestation environnementale ». Pour les organisateurs, le thème général de l'édition 2013 revêt une importance majeure à l'échelle nationale et internationale. Notre planète vit depuis des années énormément de problèmes environnementaux liés principalement à l'activité humaine dans divers secteurs et à des problèmes qui engendrent de sérieux dérèglements de l'équilibre naturel. Les énergies renouvelables constituent une des solutions efficaces à ces problèmes en tant que source d'énergie qui se renouvelle assez rapidement et qui respecte l'environnement puisque ces énergies sont issues de phénomènes naturels réguliers. Le secteur de l'énergie solaire est un domaine vital pour l'avenir énergétique de la région du Moyen Orient et l'Afrique du Nord. Les énergies renouvelables, qui ont connu une forte progression pendant ces dernières années, et notamment l'énergie solaire qui s'est accrue à un taux de 22% par an depuis 1996, connaissent un développement accéléré avec les progrès technologiques rapides et contribuent, par conséquent, à la généralisation de son utilisation dans les pays émergents. La nouvelle stratégie marocaine, qui s'inscrit dans la vision globale et intégrée du développement durable, prévoit de construire un bouquet énergétique diversifié, équilibré et où les énergies renouvelables occupent une place de choix pour satisfaire à la fois la demande énergétique nationale en forte croissante et pour préserver l'environnement. Face à la croissance de la demande nationale en énergie, qui devrait tripler à l'horizon 2030, la stratégie énergétique nationale prévoit plusieurs projets et réformes pour rationnaliser l'utilisation de l'énergie par deux projets d'envergure d'énergies solaire et éolienne visant une puissance installée totale de 4000 MW à l'horizon 2020. Par ces projets ambitieux, le Maroc serait à l'avant garde dans la lutte contre le changement climatique et figurerait parmi les pays qui maîtriseront l'utilisation des technologies prometteuses de valorisation des ressources énergétiques renouvelables. Le Maroc a été, ainsi, l'un des premiers pays du continent à engager une stratégie de promotion des énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, qui lui permettra à moyen terme de diversifier ses sources d'énergie avec l'objectif ultime de s'affranchir de la dépendance vis-à-vis des sources conventionnelles d'énergies. A travers son plan de développement des énergies vertes, il aspire à porter la part de sa capacité électrique installée à partir d'énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique) à 42% à l'horizon 2020.Dans le cadre de ce plan ambitieux, deux initiatives majeures ont été lancées, à savoir le Plan solaire d'un investissement de 70 milliards de dirhams (MMDH) et le Programme éolien (31,5 MMDH) qui doivent permettre ensemble au Maroc d'économiser 2,5 millions de tonnes équivalent pétrole en combustible fossile. Soit 10 MMDH de dépense annuelle. Le Plan solaire, qui prévoit la réalisation de cinq centrales d'une puissance totale 2000 MW, permettra d'économiser à lui seul 1 million de tonne équivalent pétrole en combustible fossile par an. De même, la mise en valeur du potentiel solaire 20.000 MW (3.000 heures d'ensoleillement par an), permettra au Royaume de préserver son patrimoine naturel en réduisant ses émissions de gaz à effet de sert de 3,7 millions de tonnes. Le Maroc nourrit aussi une grande ambition pour son Programme éolien et envisage de construire cinq nouveaux parcs éoliens d'ici 2020 en vue de porter sa puissance électrique installée d'origine éolienne de 280 mégawatts à 2.000 mégawatts en 10 ans. Le Plan éolien semble promis à un bel avenir grâce à des conditions climatiques et géographiques idéales qui font que le Maroc dispose d'un potentiel de l'ordre de 6.000 MW en particulier le long des zones côtières. Le Maroc, qui importe 15 à 20% de son électricité d'Espagne, compte aussi renforcer la contribution de l'hydro-électricité dans son bouquet énergétique à travers la construction deux centrales hydrauliques de nouvelle génération d'une puissance de 550 MW. Ces deux stations, qui nécessiteront un investissement de 4,5 MMDH, viendront renforcer le réseau hydroélectrique du Royaume qui compte 26 centrales d'une puissance totale de 1.256 MW. Dans le cadre de la diversification de ses sources énergétiques, le Maroc s'est également fixé pour objectif de tirer le meilleur parti des biomasses non-forestières qui présentent un potentiel de pro Le Maroc a fait le choix judicieux de se tourner vers les énergies renouvelables et d'opter pour un nouveau modèle de croissance basé sur les énergies propres. Cette nouvelle approche lui offre de vastes opportunités de générer des richesses et d'améliorer les conditions de vie des populations à travers l'émergence de nouveaux métiers liés à l'essor de l'économie verte. Au Maroc, la dégradation de l'environnement coûte plus de 10 MMDH par an, une facture très élevée pour un pays qui se bat tant que mal pour éradiquer la pauvreté. Sous l'impulsion de Mohammed VI, le royaume met l'accent sur les énergies renouvelables. Il cherche ainsi à limiter sa dépendance aux importations de pétrole. Le Maroc va devoir financer 13,4 milliards d'euros pour renforcer ses capacités de production d'électricité, dont près de 10 milliards seront consacrés aux seules énergies renouvelables. Ce programme ambitieux s'étalera sur dix ans. Un gigantesque projet d'énergie solaire capable de produire 2 000 mégawatts coûtera à lui seul environ 7 milliards d'euros. Ouarzazate sera le premier des cinq sites solaires à entrer en fonction, dès 2015. Le Maroc va également entreprendre un programme éolien de 1 500 mégawatts, pour un investissement de 1,5 milliard d'euros. Les experts estiment le potentiel de l'éolien dans le pays à 25 000 mégawatts. Le vent pourrait donc contribuer presque autant que le soleil à la fourniture d'énergie au Maroc. Grâce à cette stratégie, le royaume espère pouvoir couvrir, à l'horizon 2020, 42% de ses besoins grâce aux énergies renouvelables, alors qu'il importe aujourd'hui 95% de ses besoins. Le pétrole représente, à lui seul encore, 61% de la consommation énergétique même si ce chiffre recule d'année en année. Ainsi, les principales énergies renouvelables utilisées actuellement sont l'énergie solaire, l'énergie hydroélectrique, l'énergie éolienne, la biomasse et la géothermie. Comme c'est le cas durant chacune des éditions précédentes, de nombreuses activités scientifiques, culturelles, pédagogiques, médiatiques, sportives, artistiques et de sensibilisation sont prévues le long de cette semaine ouverte au grand public, avec l'animation et la participation de plusieurs personnalités, experts, artistes, sportifs.... Cet événement phare, très attendu et incontournable dans la région, bénéficie chaque année d'une couverture médiatique importante qui contribue efficacement à la sensibilisation des citoyens à l'importance de préserver notre environnement. En plus des conférences et exposés dans la grande salle du siège de la Province d'El Jadida, une animation culturelle et sportive ainsi que des campagnes de sensibilisation sur le terrain seront menées le long de la semaine, particulièrement au niveau de la plage d'El Jadida au profit du public de tout âge à la veille de l'ouverture de la saison estivale. Plusieurs compétitions sportives seront programmées également le long de la semaine (foot-plage, aérobic, fitness, judo, art martiaux...). Des concours de dessin sur le thème de l'environnement seront organisés sur la plage au profit des participants volontaires. Une visite au barrage et à l'usine hydroélectrique de Daourat est programmée pour ceux qui le souhaitent afin de comprendre comment on peut produite de l'énergie électrique à partir des masses d'eau au niveau d'un barrage. Une journée spéciale enfants (animation culturelle, sportive, sensibilisation avec distribution de prix, tee shirts et de casquettes) sera organisée le jeudi 20 juin à la plage d'El Jadida. Le jour de clôture sera une journée très spéciale au niveau de la ville d'El Jadida puisque ça sera une journée sans voiture.