Hommage à Hossein Tallal, l'homme et l'artiste... «Il faut, aimer et très tendrement, les créateurs», disait Voltaire. Dans cet esprit, cette année, notre champ artistique a connu une véritable dynamique culturelle en rendant des hommages aux différentes figures emblématiques qui ont marqué la scène artistique nationale et internationale à travers les différentes expressions. Dans ce cadre, une exposition collective placée sous le thème : «droit de rêver», s'est ouverte, le jeudi dernier, au forum de la culture (Ex. Cathédrale Sacré Cœur) de Casablanca. Cette manifestation culturelle rendant hommage en signe de reconnaissance et gratitude à une icône de l'art contemporain marocain, Hossein Tallal. A cette occasion, le public casablancais a afflué à l'Ex. Cathédrale Sacré Cœur pour jouir de cette beauté splendide des chefs-d'œuvre de cette grande école de la peinture marocaine moderne, où une trentaine d'artistes peintres de différents styles et tendances ont également pris part. Organisée du 2 au 8 mai courant par l'Association «Arts et Métiers», cette exposition collective s'inscrit dans le cadre de la sixième édition du Festival international du film de l'étudiant (FIFE), et est placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Natif d'El Jadida, Hossein Tallal, dont ses débuts annoncent déjà l'émergence d'un artiste talentueux avec une touche artistique particulière ainsi qu'une vision du monde très humaniste, dévoile à travers ses tableaux une joie pour les âmes et laisse une belle impression dans les cœurs. D'ailleurs l'artiste peintre a pu facilement et rapidement intégrer l'univers des critiques et collectionneurs d'arts mondiaux. Dès 1967, Tallal a exposé dans les différentes galeries avec une participation remarquable à plusieurs expositions à travers le monde. En fait, Tallal est, disait le critique d'art Alain Flamand, «l'un des plus grands peintres marocains, peintre de la solitude et de l'essentiel par excellence». Habitée par des sentiments vifs, des personnages fantastiques, sa peinture n'a eu de cesse de façonner une œuvre picturale romantique. Par ailleurs, à travers une esthétique intelligente et un regard profond, l'artiste essaie de saisir la beauté spirituelle édictée dans les états d'âme, en rendant l'invisible visible. Feu SM Hassan II lui a écrit en 1984 à propos de sa peinture : «Ces tableaux qui témoignent du degré de perfection jamais atteint par l'art pictural marocain, grâce à votre labeur acharné et à votre ténacité opiniâtre de poursuivre avec constance, un effort de recherche soutenu par une maîtrise adéquate de votre technique, honorent le Royaume.» **** Festival des cultures oasiennes Figuig honore la culture oasienne La ville de Figuig rendre hommage, comme de coutume, à la culture oasienne en abritant, du 10 au 12 Mai 2012, la 7ème édition du Festival des cultures oasiennes. Organisé en partenariat avec le Ministère de la Culture, l'Agence de l'Oriental et la Municipalité de Figuig, le conseil régional, la province de Figuig, cet évènement culturel et artistique annuel est devenu, année après l'autre, un carrefour des chercheurs et passionnés des cultures oasiennes. Le festival dont l'objectif prépondérant est, selon les organisateurs, la mise en valeur des potentialités patrimoniales, architecturales, environnementales et artistiques des oasis du Maroc. Des tables rondes sur des thèmes abordant essentiellement la culture oasienne, des expositions sur les produits de l'artisanat local, des concerts musicaux en plein air donnés par des différents groupes venus de différentes régions du Maroc qui vont murmurer les cimes de l'oasis de Figuig seront organisés durant les journées de festivités. C'est clair cette édition, à l'instar des précédentes, mise sur la diffusion de la culture de la paix et la mise en pratique du vivre ensemble, et ce en tissant les liens du dialogue avec les différentes composantes nationales et internationales. Cette manifestation, en revanche, vise, selon le communiqué des organisateurs, à mettre en valeur les cultures des oasis afin de révéler les richesses du patrimoine matériel et immatériel oasien au public. Grosso modo, le festival est un atout important pour la sauvegarde et à la promotion de l'héritage artistique et culturel de la région de Figuig et ses environs. Figuig, à travers cette fenêtre artistique ouverte qui s'ouvre sur le reste du monde serait un moyen pour transmettre les lettres de noblesse que la terre plurielle du Maroc avait connue depuis des siècles : la coexistence, solidarité, de paix et de fraternité. In fine, de nos jours, le monde a besoin, plus que jamais, de ce type d'activités qui ruinait entre deux rives, entre le désert et la Méditerranée. Un carrefour des peuples et cultures du monde en s'appuyant sur l'ouverture et le dialogue entre les cultures...