progressiste et au référentiel socialiste Dans le cadre des préparatifs de la 10e session du Comité central du Parti du progrès et du socialisme, prévue le 13 avril prochain, deux rencontres ont été tenues par les cadres et militants du PPS dans les régions de Doukkala-Abda et du Gharb-Chrarda-Beni Hssein. La première rencontre s'est tenue dans les locaux du siège du parti à Azemmour, sous la direction de Mohamed Erreddaf, secrétaire de la section locale et membre du Comité central du PPS, aux côtés d'Ahmed Zaki et Mustapha Addichane, tous deux membres du Bureau politique du PPS, en présence des secrétaires des autres sections locales et de militantes et militants de la région de Doukkala, ainsi que le représentant local de l'organisation « Talaï Enfants du Maroc». Dans une allocution prononcée devant les nombreux participants à cette rencontre, Ahmed Zaki a présenté une lecture de la participation du parti à l'actuelle majorité gouvernementale et ce à la lumière de la conjoncture générale qui prévaut actuellement tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur (crise financière, printemps arabe...). Dans son analyse approfondie de la situation politique nationale, Ahmed Zaki n'a pas manqué de mettre en garde contre les manœuvres et autres manipulations dont font preuve certains « cercles » de l'opposition et des médias, qui utilisent justement cette crise économique mondiale à des fins de parasitage sur l'action gouvernementale. Un gouvernement qui, pourtant, continue de travailler dans la sérénité et dans la stabilité, en attendant de mettre en œuvre les nombreux projets de réformes qu'il a encore dans son arc. Ahmed Zaki a aussi précisé que les divergences qui existent actuellement entre, d'une part, ceux qui prônent et mettent en œuvre les réformes et, d'autre part, ceux qui entravent le changement en cours n'ont pas, comme le prétendent certains, un soubassement idéologique, mais relèvent d'un large fossé politique entre ceux qui veulent concrétiser la nouvelle dynamique constitutionnelle et ceux qui ne s'en tiennent qu'à des intérêts partisans étroits, sous le couvert de la «modernité». En d'autres termes, ce conflit politique actuel oppose d'un côté les tenants de la réforme, du changement et de la lutte contre la prévarication et, de l'autre côté, les défenseurs d'intérêts personnels, de strapontins et d'avantages indus. C'est pourquoi ces derniers ne lésinent sur aucun moyen pour étendre leur hégémonie sur le champ politique à travers des méthodes éculées et prédestinées à l'échec cuisant. A titre d'exemple, Ahmed Zaki a affirmé que la perfidie de ces méthodes est allé jusqu'à étiqueter le PPS de parti «conservateur», alors même que non seulement le programme gouvernemental mis en œuvre par les quatre partis de la majorité est aux antipodes d'une orientation conservatrice, mais que le PPS restera toujours un parti de gauche, progressiste et au référentiel socialiste. Un parti qui ne se suffit pas, au sein du gouvernement actuel, de relever les contradictions et les dysfonctionnements, mais qui a aussi le courage de les mettre à nu devant ses partenaires de la majorité. Car le PPS n'est pas un adepte du suivisme aveugle, lui qui a toujours été connu, durant sa longue histoire, comme un parti dynamique, érigé en véritable force de proposition, dans le cadre d'un référentiel progressiste duquel il n'a jamais dévié jusqu'à ce jour. Enfin, Ahmed Zaki a reconnu que d'importants défis attendent encore l'actuel gouvernement, comme la réforme de la Caisse de compensation, la réforme fiscale, le système de retraites... Mais puisque la volonté de réforme y est, il reste confiant pour l'avenir et prévoit que l'année 2013 sera une année charnière en ce sens. Demain : Interventions de Mustapha Addichane et Amine Sbihi.