Eclaircissements du député Idriss Boutahar Le président de la municipalité d'Imouzzer Kandar, dans la province de Sefrou, le député Idriss Boutahar, a catégoriquement démenti les informations publiées par le journal Al Massae, selon lesquelles il serait poursuivi dans une affaire de détournement des fonds de sa commune. Dans une mise au point adressée au dit journal et dont copie est parvenue à Al Bayane, le président de la municipalité précise avoir été bel et bien convoqué pour audition par le juge d'instruction de la Cour d'appel de Fès non comme accusé, mais en tant que témoin. Il ne s'agit pas d'un scoop mais d'une affaire dont les détails sont connus de tous, dit-il dans cette mise au point dont voici la traduction : «Le journal Al Massae a publié dans son numéro, paru mardi 5 février 2013, dans sa première page, une information relative à la comparution d'un parlementaire d'Imouzzer Kandar devant le juge d'instruction de la Cour d'appel de Fès dans «une affaire de détournement». Cette information, dénuée de tout fondement, a causé préjudice non seulement à ma personne, mais également à l'ensemble des membres du Conseil de la municipalité d'Imouzzer Kandar et à ses habitants. Pour faire la lumière sur cette affaire, j'expose devant les lecteurs du journal Al Massae et l'opinion publique nationale les données qui suivent : 1- Les allégations avancées par l'auteur ayant commis cet article sont erronées et sans fondement aucun. Ce qui surprend aussi c'est que l'auteur indique sans vergogne que je suis poursuivi dans «une affaire de détournement des recettes de la municipalité d'Imouzzer Kanbdar», dans la province de Sefrou et que j'ai été auditionné à ce titre par le juge d'instruction de la Cour d'appel de Fès. 2- Je confirme avoir été convoqué pour audition par le juge d'instruction de la Cour d'appel de Fès en ma qualité de président de la municipalité d'Imouzzer Kandar et non pas en tant qu'accusé, comme cela se comprend du titre de l'article et de son contenu. J'ai répondu sans hésitation aucune à cette convocation, partant de ma conviction en l'indépendance de la Justice et de son rôle dans le rétablissement de la vérité et la lutte contre l'injustice. 3- Je suis très exigeant en matière de bonne gestion des deniers publics partout dans le pays et il est insensé, voire illogique pour moi, qui suis membre d'un parti politique national authentique, dont la probité est connue de tous, que je détruise tout ce que j'ai récolté tout au long de mon parcours professionnel et électoral et que je porte atteinte à la réputation des militantes et militants du Parti du progrès et du socialisme au passé glorieux avec des agissements que je suis plutôt censé combattre en ma qualité de parlementaire et président de la Municipalité d'Imouzzer Kandar. 4-L'article commis par son auteur, partant de ses informations ou en se référant à ses sources, est une vaine tentative d'influencer le cours de la justice chargée de l'examen de cette affaire. En agissant également de la sorte, l'auteur de l'article n'a pas réalisé de scoop à propos d'une affaire dont les détails sont déjà connus de tous». Fait à Rabat, le 12/02/2O13. Idriss Boutahar, député, président de la Municipalité d'Imouzzer Kandar- Province de Sefrou.