La Journée mondiale contre l'hépatite est un événement annuel qui a lieu le 28 juillet et a pour but de se pencher à l'échelle internationale sur les personnes qui vivent avec les hépatites B et C. Cette journée est l'occasion de faire le point et de se concentrer sur des mesures comme le renforcement de la prévention, du dépistage et de la lutte contre l'hépatite au Maroc et la coordination d'une action mondiale contre l'hépatite. À l'heure actuelle, environ 500 millions de personnes à l'échelle mondiale soit une personne sur 12 – sont atteintes d'hépatite virale chronique de type B ou C. Au Maroc, plus de 300.000 personnes sont infectés par le virus de l'hépatite C, ce chiffre ne reflète certainement pas toute la réalité, il reste sous –évalué car à ce jour il n'y a pas une véritable enquête épidémiologique à l'échelon national pour déterminer avec exactitude ce qu'il en est de cette maladie.La Journée mondiale contre l'hépatite est un événement d'envergure internationale visant à sensibiliser la population aux hépatites virales ainsi qu'à inciter de véritables changements en matière de prévention de la maladie et d'accès au dépistage et au traitement. La première Journée mondiale contre l'hépatite a eu lieu en 2008. En juillet 2010, l'OMS a déclaré le 28 juillet comme étant la journée officielle mondiale de sensibilisation de la santé en l'honneur de l'hépatite. Placée sous l'égide de l'Alliance mondiale pour l'hépatite (World Hepatitis Alliance), la journée mondiale contre l'hépatite 2012 a pour thème «C'est ça l'hépatite... Comprenez-la. Combattez-la. Faites-vous dépister ». À l'heure actuelle, environ 500 millions de personnes à l'échelle mondiale soit une personne sur 12 – sont atteintes d'hépatite virale chronique de type B ou C. Plus de 300.000 Marocains sont infectés par le virus de l'hépatite C, ce chiffre ne reflète certainement pas toute la réalité, il reste sous –évalué car à ce jour, il n'y a pas une véritable enquête épidémiologique à l'échelon national pour déterminer avec exactitude ce qu'il en est de cette maladie. Il y a plusieurs sortes d'hépatites, les plus courantes sont classées par les lettres de l'alphabet A – B – C - D et E. Ces cinq types d'hépatites touchent des millions de personnes à travers le monde. Ces inflammations du foie tuent directement ou indirectement, via des cancers et cirrhoses du foie notamment. Afin de combattre l'épidémie, l'OMS organise sa première Journée mondiale contre cette maladie samedi et appelle les gouvernements à poursuivre leurs efforts de lutte contre cette pathologie. L'Hépatite : Une maladie redoutable La première Journée mondiale contre l'hépatite a lieu le samedi 28 juillet 2012. C'est l'occasion pour l'OMS (Organisation mondiale de la santé) de rappeler que cette affection du foie causée par un virus tue autour d'un million de personnes par an. Mais quelque 500 autres millions souffrent de maladies chroniques liées à l'hépatite, notamment de cancers du foie et de cirrhoses. Le plus inquiétant pour le docteur Sylvie Briand du département de l'OMS travaillant sur les pandémies et épidémies, est que «dans l'immense majorité des cas, les personnes infectées ne s'en aperçoivent pas et ne sont pas diagnostiquées, ni traitées». Ainsi, la Journée mondiale contre l'hépatite a pour objectif de faire connaître les différentes formes de la maladie et surtout les moyens de prévention et de traitement Il existe cinq virus de l'hépatite correspondants aux appellations A, B, C, D et E. Les hépatites A et E se transmettent principalement par l'eau et les aliments contaminés. Elles sont dues à un assainissement insuffisant et à une mauvaise hygiène personnelle. Le sang d'une personne infectée par les formes B, C et D du virus peut, quant-à-lui, contaminer d'autres personnes, via des seringues. Les hépatites B et C sont également transmissibles par rapports sexuels non protégés. Toutes ces hépatites peuvent se prévenir par vaccination, sauf la forme C de la maladie. Celle-ci est donc celle qui pose le plus de problèmes dans le monde, avec l'hépatite B qui touche 2 milliards de personnes. Mais environ 350 millions d'entre elles sont porteuses chroniques du virus. L'hépatite C affecte quelque 170 millions d'êtres humains, dont 60 à 70% sont affectés de manière chronique Le point sur l'hépatite C Qu'est ce que l'hépatite C ? L'hépatite C est une inflammation du foie due à une infection par le virus de l'hépatite C. Cette inflammation peut évoluer vers des complications graves comme la cirrhose, le cancer du foie ou l'insuffisance du foie qui peut nécessiter une transplantation. On distingue deux phases de la maladie : L'hépatite est appelée aiguë au moment de la contamination par le VHC. Souvent elle ne donne aucun symptôme et passe inaperçue. Dans certains cas, le virus est éliminé et l'hépatite guérit spontanément. Dans les autres cas (environ 66%), l'infection persiste et on parle alors d'hépatite C chronique. L'hépatite est dite chronique quand elle persiste au-delà de 6 mois après l'infection initiale de l'organisme par le virus. L'hépatite chronique peut entraîner diverses affections du foie comme la fibrose, la cirrhose ou le cancer du foie. L'hépatite C chronique est une maladie qui doit être prise au sérieux. Dans certains cas, même quand le diagnostic de la maladie a été fait, le virus peut rester silencieux pendant plusieurs années, voire plus, avant que les premiers symptômes n'apparaissent. Dans d'autres cas, on peut observer les signes et symptômes classiques, dont notamment des taux élevés de VHC. L'Hépatite C : un réel problème de santé publique Au Maroc plus de 300.000 personnes sont infectés par le virus de l'hépatite C, ce chiffre ne reflète certainement pas toute la réalité, il reste sous–évalué car à ce jour il n'y a pas une véritable enquête épidémiologique à l'échelon national pour déterminer avec exactitude ce qu'il en est de cette maladie. En attendant ce jour, on peut revenir aux résultats d'une étude qu'avait menée le Dr. Nadia Adib et qui a estimé à 425.651 le nombre de Marocains âgés de 6 à 69 ans qui sont infectés par l'hépatite C, elle s'est basée sur une prévalence moyenne de 1,8%. Les résultats de ce travail ont été présentés au deuxième Forum maghrébin des hépatites, tenu le 27 septembre 2007 à Casablanca. Au cours de cette rencontre, organisée en marge des activités de la 4ème Journée mondiale des hépatites, Dr. Adib a indiqué, dans son enquête, que dans vingt ans, l'hépatite C sera la cause directe de 44.000 décès au Maroc, dont 8.800 liés au cancer du foie et 35.000 liés à la cirrhose. Les résultats de cette étude montrent ainsi que les hépatites virales continuent à sévir dans notre pays en l'absence d'un plan national pour lutter contre ce fléau. Les symptômes de l'hépatite C : se sentir bien ne veut rien dire La Présence dans le sang d'enzymes du foie (transaminases) peuvent aller jusqu'à 20 fois la normale. Dans le même temps, d'autres personnes infectées par le VHC se situent quelque part entre ces 2 situations, montrant peu ou pas de symptômes, ainsi qu'un taux faible à modéré d'enzymes du foie. Pourtant, dans tous les cas, l'hépatite C chronique peut évoluer vers certaines formes d'atteinte hépatique dont la cirrhose et le cancer. Dès qu'un diagnostic d'hépatite C chronique est effectué, il est recommandé de consulter un médecin spécialiste, plus le malade est pris en charge tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Par ailleurs il faut savoir que les traitements actuels de l'hépatite C sont efficaces, de nouvelles molécules sont fabriquées par les laboratoires qui réalisent ainsi une grande avancée thérapeutique contre cette maladie que l'on sait guérir mieux qu'autrefois. L'infection par le virus de l'hépatite C peut passer inaperçue, elle ne cause pas toujours de symptômes immédiatement. Parfois, les symptômes n'apparaitront que des années plus tard, c'est ce qui rend cette maladie encore plus insaisissable, plus pernicieuse et donc redoutable. Il y a deux types de situations : 1 / Hépatite C aiguë : Au moment de l'infection par le virus de l'hépatite C, on peut parfois observer des symptômes comme la fatigue, des nausées et des urines foncées dans les 6 premiers mois. Elle peut aussi ne donner aucun symptôme et passer inaperçue. C'est le cas le plus souvent. 2 / Hépatite C chronique : Ceux qui développent la maladie de manière chronique peuvent présenter peu de symptômes pendant les premières années, rendant complexe le diagnostic de l'infection et pouvant ainsi retarder leur prise en charge adaptée. Le dépistage : Le Programme National de Lutte contre l'HVC lancé par le ministère de la Santé publique inclut une campagne de dépistage massif et gratuit. Ce Programme a été l'occasion de se pencher sur les différents aspects de lutte contre la maladie, notamment la prévention, le dépistage gratuit au niveau des différents centres hospitaliers publics ainsi que l'accès Au traitement pour les malades. L'accès aux traitements aux populations démunies : Les patients démunis placent beaucoup d'espoir dans le projet RAMED. Chaque année, des malades se trouvent privés du traitement de l'hépatite en raison du coût élevé des thérapies. Le traitement de l'hépatite est onéreux surtout quand ces hépatites sont diagnostiquées tardivement comme c'est souvent le cas Comment attrape-t-on le virus de l'hépatite C ? Il faut tout d'abord savoir que l'hépatite C n'est pas uniquement les autres, que nous on n'est pas concerné par cette maladie. C'est à mon sens l'erreur qu'il ne faut pas commettre. Aujourd'hui, quand on prend le temps de regarder autour de soi, on s'aperçoit que nous sommes tous concernés par une flaupée de maladies. A côté du diabète, de l'insuffisance rénale, des maladies cardiovasculaires, du cancer, de l'obésité, il y a les maladies infectieuses et contagieuses telles la tuberculose (26.000 nouveaux cas/an), les Infections sexuellement transmissibles (600.000 nouveaux cas /an) et bien entendu l'hépatite C (300.000 cas). Il est clair que ce n'est que la partie visible de l'iceberg car le problème est certainement beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait, c'est pourquoi il faut rester vigilent. Concernant la contamination de l'hépatite C, tout le monde est potentiellement concerné puisque que le virus peut se transmettre par contacts directs avec le sang d'un individu infecté, à travers une plaie cutanée ou une muqueuse. Après l'infection, il faut compter quelques semaines avant que le virus de l'hépatite C puisse être détecté dans votre sang, mais une personne infectée peut transmettre le virus dès sa contamination. Modes de contamination Le virus de l'hépatite C se transmet soit par contact direct, soit par contact indirect. Concrètement, les façons les plus fréquentes de contracter le virus de l'hépatite C sont : Avant 1992, par l'administration de produits sanguins (transfusions de sang, lors d'une greffe, d'une intervention chirurgicale importante, d'une hospitalisation en réanimation, d'une hémorragie digestive, d'un accouchement compliqué, de soins en néonatalogie..). Un test de dépistage du VHC performant sur les dons du sang, permet aujourd'hui de réduire considérablement le risque de contamination. Quelle que soit la date, lors d'un usage de drogues par voie intraveineuse ou nasale L'usage de drogues par voie intraveineuse, passé ou actuel, même une seule fois, est source de contamination dans le cas d'un partage de seringues et/ou du partage du matériel de préparation. L'usage de drogues par voie nasale est également un mode de contamination dans le cas d'un partage d'une même paille. Le contact avec le sang infecté peut se produire également dans d'autres circonstances. Lorsque la peau est traversée par des objets eux-mêmes contaminés : séances d'acupuncture ou de mésothérapie si les aiguilles ne sont pas à usage unique, tatouage, piercing, rasage, endoscopie, hémodialyse, partage avec une personne porteuse du VHC d'objets de toilette coupants ou pouvant faire saigner, arracheur de dents au niveau des souks L'hépatite C chronique est une maladie qui doit être prise au sérieux. Dans certains cas, même si la maladie a été diagnostiquée, le virus peut rester silencieux pendant plusieurs années, voire plus, avant que les premiers symptômes n'apparaissent. Dans d'autres cas, on peut observer les signes et symptômes classiques, dont notamment des taux élevés de VHC dans le sang et une présence d'enzymes du foie (transaminases) pouvant aller jusqu'à 20 fois la normale. Dans le même temps, d'autres personnes infectées par le VHC se situent quelque part entre ces 2 situations, montrant peu ou pas de symptômes, ainsi qu'un taux faible à modéré d'enzymes du foie. Pourtant, dans tous les cas, l'hépatite C chronique peut évoluer vers certaines formes d'atteinte hépatique dont la cirrhose. Tous ces cas concernent des personnes porteuses du VHC et dès qu'un diagnostic d'hépatite C chronique est effectué, il est recommandé de consulter un spécialiste. La bonne nouvelle, c'est que les traitements ont fait des avancées considérables, ce qui rend les chances de guérison très importantes et plus élevées qu'autrefois Le traitement standard pour l'hépatite C chronique consiste en l'association d'un médicament injectable et d'un médicament à prendre par voie orale. L'hépatite B L'hépatite B est une infection causée par un virus qui s'attaque au foie. Elle se transmet par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales d'une personne infectée. On peut attraper ce virus : Lors de relation sexuelle avec une personne infectée par le virus de l'hépatite B; par le contact à travers la peau avec une personne infectée (piqûre avec une aiguille souillée par du sang, partage de seringues et d'aiguilles, de rasoir, de brosse à dents et perçage d'oreilles, ...); par un contact entre une muqueuse et le sang d'une personne infectée (éclaboussure de sang dans l'œil, le nez ou la bouche...). Une femme enceinte infectée peut transmettre le virus à son enfant à la naissance. La transmission par transfusion sanguine est peu probable dans les pays industrialisés grâce au dépistage effectué sur les dons de sang. Il peut s'écouler de 6 semaines à 6 mois entre l'entrée du virus dans l'organisme et le début des symptômes. Chez près de la moitié des personnes atteintes, l'infection passe inaperçue. Les autres personnes présentent des symptômes variés dont la jaunisse (peau et blanc des yeux jaunes) souvent avec de la fièvre, des nausées, des malaises abdominaux et parfois des vomissements et de la diarrhée (hépatite B aigue). La plupart des gens guérissent spontanément. Toutefois, environ une personne sur dix demeure infectée par le virus pour une période variable. Les personnes présentant une infection chronique au virus sont généralement en bonne santé, mais sont plus à risque de développer une maladie chronique du foie (cirrhose, ...). Le décès survient chez 1 % des cas d'hépatite B aigue. Les personnes infectées symptomatiques ou non sont contagieuses pendant plusieurs semaines. Une fois guéries, elles ne peuvent plus transmettre la maladie. Par contre, les personnes présentant une infection chronique peuvent transmettre la maladie. Vaccination anti-hépatite B A l'échelle mondiale, le virus de l'hépatite B est responsable de 400 millions d'infections chroniques et de 750.000 décès annuels (à la suite de cirrhoses et cancers hépatiques). La transmission de ce virus s'effectue par contact avec les liquides biologiques ou de la mère à l'enfant. Depuis 1986, un vaccin, efficace dans presque 100 % des cas, est disponible. En 1992, 1'Assemblée mondiale de la Santé a confirmé la cible qui consiste à introduire le vaccin contre l'hépatite B dans les programmes nationaux de vaccination dans tous les pays L'objectif principal des stratégies de vaccination anti-hépatite B est de prévenir les infections chroniques à virus de l'hépatite B (HBV) et leurs conséquences gravissimes, cirrhose hépatique et cancer du foie. Il est souhaitable que la vaccination systématique de tous les nourrissons contre l'infection à HBV soit intégrée totalement dans les calendriers nationaux de vaccination dans le monde entier. La couverture du nourrisson par la série complète d'injections de la primovaccination a une influence capitale sur la prévalence des infections à HBV chroniques chez l'enfant et doit être considérée comme la première des priorités concernant le HBV Le vaccin contre l'hépatite B, dont l'efficacité est proche de 100 %, prévient la survenue de maladies graves : hépatites aiguës fulminantes, cirrhoses, cancers du foie. Vaccinations : Le Maroc cité en exemple Le Maroc est l'un des rares pays à avoir mis en place une politique cohérente, sensée et très courageuse en matière d'immunisation de sa population contre les maladies cibles depuis le début de 20ème siècle. La sollicitude royale à cet égard a toujours été constante, ce qui a permis de mener à bien toutes les actions et de réaliser tous les objectifs que s'est assigné le programme national d'immunisation au Maroc. Tout en reconnaissant les grands acquis de cette politique éclairée, il faut souligner que la vaccination gratuite de toute la population engendre des coûts exorbitants. Ce constat, cette réalité n'est pas due au hasard, mais à une implication sans réserve aucune du ministère de la santé qui a consenti de très grands efforts en matière d'immunisation. Ce qui a permis la généralisation de la couverture vaccinale, 95% en 2006 (elle est de 92% pour le BCG (Vaccin contre la tuberculose), 94% pour le DTCP3 (Vaccin contre la Diphtérie, Tétanos, Coqueluche et Poliomyélite), 92% pour le VAR (Vaccin Anti-Rougeoleux), 92% pour le HB3 (vaccin contre l'Hépatite Virale B), de 89% pour les naissances protégées contre le TNN (Tétanos Néonatale) et de 88% pour la RR (Vaccin contre la Rougeole-Rubéole en milieu scolaire) . Le calendrier vaccinal national La vaccination est assurée gratuitement dans le secteur public pour l'ensemble des enfants indépendamment de la situation financière de leurs parents. C'est un acquis qui mérite d'être souligné et il faut rendre ici un grand hommage au ministère de la santé. En ce qui concerne les vaccins qui sont pratiqués au sein des centres de santé ou dispensaires et qui rentrent dans le cadre du Programme national d'immunisation (PNI) ils se présentent comme suit : Au 10ème jour après sa naissance, l'enfant reçoit les vaccins du BCG, le vaccin anti poliomyélite par voie orale (VPO) et le vaccin de l'hépatite B HB1 A 6 semaines, l'enfant est vacciné contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche première dose ( DTC1 ), il reçoit aussi le vaccin buvable de la poliomyélite (VPO1) et la 2ème dose de l'hépatite ( HB2 ) A 10 semaines, l'enfant reçoit le DTC 2 + VPO2 A 14 semaines, il est vacciné contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC 3) et reçoit la 3ème dose du vaccin de la polio par voie orale (VPO 3) A 9 mois l'enfant est vacciné contre la rougeole (VAR) et reçoit en même temps la 3ème dose du vaccin de l'hépatite B (HB3) A 18 mois l'enfant reçoit ses vaccins DTC - VPO (premier rappel) A 6 ans c'est l'âge de la rentrée scolaire, l'enfant recevra le vaccin anti rougeoleux/anti oreillons/ anti-rubéoleux et les rappels DTCP. Il faut souligner l'introduction par le ministère de la santé d'autres vaccins contre le rotavirus et le pneumocoque Hib (contre l'hémophilus influenzae) responsable tous les ans de milliers d'infections graves (méningites, épiglottites etc). La mortalité due au rotavirus et au pneumocoque ainsi que des séquelles importantes (débilité mentale, hydrocéphalie, surdité, cécité, paralysies. Saluons comme il se doit tous les efforts qui sont aujourd'hui entrepris par les professionnels de la santé en particulier les infirmières et les infirmiers qui participent très activement dans les campagnes de vaccinations de notre population, avec une mention toute particulière pour les équipes mobiles qui sillonnent les villages, les douars, les localités parfois très difficiles d'accès pour vacciner les enfants et les femmes en âge de procréer. Une vaccination rappelons le, qui est complète, gratuite, efficace et efficiente, chose que très peu de pays à travers la planète consentent aujourd'hui. D'ici là portez-vous bien.