Pour Mohamed Hirech, porte parole du KAC, le club est en phase de restructuration. Le comité de redressement est sur la bonne voie, nous dit-il, et ses membres tentent de résoudre les problèmes un par un. Entretien. Al Bayane : Parlez nous du comité provisoire Mohamed Hirech : Au contraire nous nous considérons comme un comité de suppléance, Après les manifestations qui ont brusqué le départ de Hakim Doumou, le comité de redressement a pu se constituer en bureau pour se charger des affaires du club. Et depuis tout va pour le mieux. Qu'avez-vous trouvé comme structures et moyens ? Un vide à tous les niveaux. Nous étions appelés à faire face ,dés notre début, à 3 mois de salaire pour les joueurs en plus de 7 primes des matchs, et des primes de signatures, ainsi que des retards des loyers pour les logements de certains joueurs, et de tout ce que devait le club à certaines agences de voyage. Ceci sans oublier les conditions imposées pour la démission de l'ex président. Bref, là, où nous avions mis la main, nous avions trouvé des trous qui se chiffrent à des dizaines de millions de centimes. Le tout aggravé par la signature des contrats pour des joueurs dont le niveau contraste largement avec la valeur des attributions. Comment vous vous êtes débrouillés ? Grâce à l'engagement et aux sacrifices des mécènes dont les noms suivent : Hadj Berrouk Abdeslam, Mohamed Yassine, Rochdi Chellaoui, Driss Benssassi et Mohamed Chibar. Nous nous sommes attaqués aux problèmes pour résoudre point par point. Les résultats ne vous ont pas fait défaut pour augmenter vos charges ? En Effet, oui ! mais aux sacrifices déjà cités, le déboursement par le conseil municipal d'une somme de 100 millions de centimes au club nous a énormément aidé. Traduisant la confiance des responsables du conseil en notre comité, ce geste nous fut d'un grand soutien. A côté de cela, il y a l'activité à laquelle se livre le responsable du marketing et qui donnera ses fruits très bientôt. En plus, avec les promesses du wali de la région, nous avons de quoi pour espérer meilleur lendemain pour notre club. Les aspirations du public vont au-delà des possibilités du club, qu'en dites-vous ? Le public du KAC est l'un des meilleurs. Mais s'il se montre exigeant, c'est qu'il est fidèle. Et de ce fait, il mérite tout le respect. En conséquence, nous œuvrons pour apporter un changement dans la vie du club. A notre arrivée, le KAC était classé 15e. Mais grâce aux efforts de l'ensemble, et surtout aux motivations des joueurs, son classement s'est amélioré à la grande satisfaction de ses supporters. Contrairement au passé, nous viserons une place rassurante pour ne pas vivre les incertitudes des fins de saisons. A partir de la saison prochaine, nous entamerons l'exécution d'un programme pour permettre au club de réaliser un exploit, plutôt que de jouer pour le seul maintien. Et pour ce, nous allons recruter des joueurs de valeur pour former un effectif compétitif à la hauteur des attentes du public à qui nous demandons davantage de présence. Et pour la pépinière ? C'est là ou tout pourrait se réaliser pour le club. Nous allons procéder à une restructuration de notre pépinière et avec la création d'un centre de formation dans un avenir proche, les choses connaitront un grand changement. Ceci dit, même si nous nous sommes abstenus de le dire pour le moment, certains projets verront prochainement le jour pour faire du KAC l'un des meilleurs clubs du pays.