L'observation des législatives du 25 novembre par les instances nationales et internationales, peut être un gage de bon déroulement des élections, a affirmé le président du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), M. Driss El Yazami. Le travail des observateurs nationaux et internationaux, accrédités en vue d'exercer des missions de suivi de la campagne électorale et du scrutin ne signifie pas nécessairement qu'il y a suspicion, a souligné M. El Yazami qui était, mercredi, l'invité de l'émission 6/9 de radio Médi 1, ajoutant que " le Maroc, comme tous les pays du monde, est ouvert à ce genre d'observation". Les réformes entamées dans divers domaines par le Maroc, avant le Printemps arabe, ont connu une nette accélération cette année, a-t-il dit, ajoutant que le Royaume a mené ces réformes dans un climat de débat de pluralisme démocratique, en maintenant la paix civile et en essayant d'avancer sereinement et de manière résolue. M. El Yazami a fait savoir que les instances nationales et internationales retenues par la commission spéciale d'accréditation des observateurs des élections ont mandaté 4.000 observateurs. Parmi ces instances, a-t-il précisé, figurent notamment l'institut national démocratique (NDI), le Réseau des élections dans le monde arabe, des ONG accréditées par le CNDH, des organismes intergouvernementaux et plusieurs délégations de l'UE, de l'Assemblée parlementaire du conseil de l'Europe et du parlement européen ainsi que des centres de recherche internationaux. Par ailleurs, signalons que le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) organise, ce jeudi à son siège à Rabat, une table ronde ayant pour thème la participation politique des femmes et des jeunes à la lumière de l'expérience japonaise. Organisée en collaboration avec l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et en présence de l'ambassadeur du Japon au Maroc, cette table ronde sera animée par le directeur du Centre japonais des études politiques et expert dans le domaine des élections, M. Ri Shiratori, indique un communiqué du CNDH. La nouvelle Constitution a accordé une attention particulière aux questions des jeunes et des femmes en décrétant le principe de la parité et de l'égalité dans les droits et libertés entre l'homme et la femme et en prévoyant la création du Conseil consultatif des jeunes et de l'Autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination, rappelle-t-on de même source.