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Béni Frassen : Les Baltajias saccagent … les forces de l'ordre se cachent
Publié dans Albayane le 30 - 08 - 2011

L'absence des forces de l'ordre des voies, places et espaces publics continue de susciter des doutes et des interrogations quant aux objectifs et aux fins d'un mutisme alarmant. Après Tinghir, c'est au tour de la commune rurale de Bni Frasse, située à 70 km de la ville de Taza.
Alors qu'une partie de la population manifestait récemment de manière pacifique devant le siège de cette commune rurale, notamment contre leur privation de l'eau et de l'électricité, des dizaines de personnes armées de gourdins, armes blanches, matraques venues de l'extérieur de cette localité se sont attaquées violemment à elle. Cette agression qui a eu lieu en flagrant délit a fait trente personnes agressées, dont six ont été évacuées à l'hôpital régional de la ville de Taza.
L'agression n'a pas ménagé les personnes mais s'est étendue aux biens et propriétés des individus. Cafés, magasins et même quelques maisons, comme le cas de l'ancien président de la commune ont été saccagés.
Dans tout cela, ce qui a frappé les observateurs locaux, cependant, c'est le refus du de la part du président du Conseil communal à mettre l'ambulance de la commune à la disposition des victimes ! Au contraire, c'est l'ambulance d'une commune voisine qui transporta les blessés, comme cela a été souligné par un communiqué de membre de l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH). Voilà pour les faits. Les questions commencent dès lors à se multiplier.
Pourquoi le président de la commune, qui n'hésite pas à insulter publiquement ses opposants, a refusé l'accès à un service communal public ?
Pourquoi les gendarmes, toujours présents au centre de la commune, se sont absentés et n'ont pas intervenu devant une chasse aux opposants ? Qui est ce qui a indiqué aux baltajias «étrangers» la maison de l'ancien président de la commune pour l'attaquer ?
Les autorités locales, dont le caïd témoin passif lors de cette descente, ne savait-il pas ce qui se passait, sachant qu'il était en compagnie du président de la commune ?
S'attaquer à des personnalités publiques sous surveillance des forces de l'ordre à Rabat, barrer la voie publique par des groupes armés de matraques de sabres à Tinghir et enfin s'attaquer aux gens et à leurs biens à Bni Frassen est un signe du retour sous d'autres formes de l'ère Siba qui réinvestit les espaces publics.
Les yeux fermés des autorités locales n'est qu'un jeu avec le feu.
Le gouverneur de Taza est déjà au collimateur de la société civile, cette fois, tout le monde se demande pourquoi tolère-t-on de tels actes et dans cette commune en particulier ?
Anas Azizi
Fès-Taza-Al Hoceima
Destruction de 21 tonnes de produits impropres à la consommation
Une quantité de 21 tonnes de produits alimentaires reconnus impropres à la consommation a été détruite, durant les vingt derniers jours de ce mois de Ramadan, aux niveaux des régions, Fès-Boulemane et Taza-Al Hoceima-Taounate, a-t-on appris jeudi auprès de la direction régionale de l'Office national de sécurité sanitaire (ONSS).
Les actions régulières de contrôle ont aussi conduit au niveau de ces régions, à la saisie et la destruction de 936,4 kg de viande rouge (impropres à la consommation), 123 kg de viande blanche, 4129,2 kg de produits à base de viande, 4957 kg d'abats, 9768 kg de produits de la pêche, et 550 litres de produits laitiers, ajoute-t-on de même source.
Quant au contrôle des produits d'origine végétale, 4458 actes de contrôle ont été réalisés au cours de cette période dont 67 Procès-verbaux de prélèvements d'échantillons, 21 Procès-verbaux de constatations directes d'infraction et 4370 actions de sensibilisation (conditions de stockage, d'hygiène..). Selon la direction régionale de l'ONSS, il a été procédé également à la saisie et destruction d'une quantité d'environ de 440 kg d'aliments jugés impropres à la consommation (conserves végétales, matières grasses végétales, boissons, farines, confiserie, dattes, etc.).
Droit à l'information et les «vertus» du secret
Le secret a été la caractéristique fondamentale des totalitarismes qui ont marqué le XXe siècle mais, même dans les sociétés démocratiques, où l'ouverture est en faveur de l'intérêt général, les gouvernants ont toujours de bonnes raisons de cultiver le secret et l'éloge du silence. Ce secret est on ne peut plus corrosif dans le sens où il s'inscrit aux antipodes des valeurs démocratiques et moleste le processus politique .
Il œuvre dans le sens d'empêcher l'alternance et décourage la participation des citoyens à la vie publique .Enfin, il fait empêcher le sentiment de méfiance entre les gouvernants et les gouvernés.
De surcroît, il favorise les intérêts particuliers tout en décourageant les organes de la presse de s'attaquer avec efficience aux abus de pouvoir. Par ailleurs, au fur et à mesure que les gouvernants opèrent dans le secret, les gouvernés deviennent davantage convaincus que le processus démocratique ne sert point l'intérêt général.
Convaincants que soient les arguments attestant que l'ouverture assure l'intérêt général, ils achoppent sur de fortes résistances – d'ordre privé, de la part des hauts fonctionnaires, des élus, et des groupes d'intérêts qui tentent de les influencer. La théorie du choix du public a souligné l'importance de ces pressions.
Il est clair qu'il est plus aisé de prendre secrètement des décisions, sans être placé entre une série de forces antinomiques, que sous le regard vigilant du public. Du coup , le secret garantit une trêve certes momentanée mais profitable.
Or, des motifs malhonnêtes peuvent présider au choix du secret. En cas d'erreur, il permet aux gouvernants d'échapper aux poursuites. Quand une politique n'aboutit pas aux résultats escomptes, ils peuvent toujours dire que la situation serait pire encore si l'on ne l'avait pas appliquée. C'est à nouveau un cercle vicieux : les informations ébruitées étant insuffisantes, le public juge le gouvernement sur les performances que ce dernier communique lui-même. On impute aux gouvernants la paternité des bons résultats, qu'ils le méritent ou non, et on les condamne pour les mauvais, que ces derniers proviennent de leur action ou de leur inaction.
S'il était mieux informé, le public pourrait discerner avec plus de précision la valeur ajoutée par l'action du gouvernement. Un autre élément pousse les gouvernants au culte du secret : il laisse le champ libre aux intérêts particuliers.
Dans certaines sociétés, ceux-ci se livrent ouvertement à la corruption, mais, même dans les pays qui la considèrent comme inacceptable, les hommes politiques ont besoin de capitaux pour financer leurs campagnes afin de se faire élire ou réélire ! Les groupes d'intérêts qui leur apportent ces subventions ne le font pas pour servir le bien public, mais en vue d'agir sur la politique de façon à optimiser leurs profits.
Quand les décisions favorables à ces groupes d'intérêts sont soumises à l'examen du public, cela limite visiblement les possibilités de favoritisme.
Le secret est la base même de la corruption latente qui empêche tant de gouvernements, de par le monde, d'inspirer confiance.
C'est dire que Le secret incite donc davantage d'électeurs qui n'ont pas d'intérêts particuliers à ne pas participer activement, laissant le champ plus libre aux individus qui cherchent à promouvoir des intérêts particuliers.
De ce fait, non seulement ces derniers exercent leurs activités plus ou moins avouables sous le couvert du secret, mais ceci décourage les autres d'exercer un contrôle efficace par le biais d'un vote informé.
Toute démocratie qui se respecte doit favoriser la transparence. Laquelle, pour être réelle, requiert aussi une marge de liberté à accorder à la presse. Cette dernière pour agir dans le sens voulu, devrait, dans le cadre de la déontologie, avoir accès à l'information, la communiquer en toute objectivité aux citoyens.
Qui dit citoyen informé, dit électeur averti et processus démocratique serein et prometteur.
Mohamed Bouazzaoui
Taza
Violents accrochages entre forces de l'ordre et diplômés chômeurs
Cinq heures de violents affrontements entre jeunes diplômés chômeurs et jeunes éléments des forces de l'ordre étaient suffisantes pour défrayer la chronique à Taza. L'intervention des forces de l'ordre un jour à l'aube, dans l'intention de démolir les logis en roseaux et en tissus, n'est pas passée sans réaction de la part des jeunes diplômés. Que s'est-il passé ce mardi 23 août ?
Les forces de l'ordre sont intervenues vers l'aube, plus précisément à l'heure de la prière d'Al Fadjr, en vue de disperser un campement des diplômés chômeurs, mis en place par les diplômés chômeurs près du siège de la province, depuis le début du mois de Ramadan.
Les jeunes diplômés chômeurs présents sur place, une trentaine, n'ont pas apprécié l'intervention et surtout la façon de jeter à tort et à travers leurs affaires (sacs, livres, habits, ustensiles…). Là, les téléphones ont un peu fait le reste. En un quart d'heure, le nombre des manifestants se faisait de plus en plus grand, les affrontements de plus en plus violents.
Les forces de l'ordre ont perdu le contrôle de tout. Les dégâts en matériel ont été importants (voitures, camions, façades, commerces…).
Il faut dire que l'appui apporté par les jeunes et surtout mineurs du quartier populaire mitoyen d'Al Coucha a été pour beaucoup dans le détournement de la situation en faveur des manifestants. Heureusement, que l'on n'a compté aucun blessé parmi les deux parties.
A-A
Azrou
Histoire d'une localité
La région d'azrou fut parmi les premières zones du Maghreb habitées par l'Homme.
Ceci a été confirmé par les nouvelles découvertes de l'institut des sciences de l'archéologie et du patrimoine qui a mis au jour des traces de civilisations néolithiques et campaniformes qui dateraient de plus de cinquante mille ans environ. Ces découvertes ont été réalisées au sud de la station d'hiver de michlifen et dans la grotte d'ifri oubrid sise à Ain Leuh. La ville d'Azrou doit son nom au grand rocher situé au milieu de la ville. Cette localité a été le marché principal de la tribu des Bni Mguild des berbères sanhaja faisant partie de la confédération des Ait Oumalou. Le fondateur de la tribu fut le cheikh al mekki al mouahidi en 1820. Il prend possession d'un territoire abandonné par les zemours ; alors descendus vers les plaines. Les bni mguild avanceront jusqu'aux villes d'Azrou et Ain Leuh.
Les flux de la tribu vers le nord ont été arrêté par la ceinture des kasbah fondées par Moulay Ismail, ce qui a eu pour effet de favoriser la création des noyaux de sédentarisation des nomades et permis la constitution des agglomérations humaines telles que la Kasbah d'Azrou et de Ain Leuh. ( med drihem, le matin 2005).
Ce village a été choisi par les autorités coloniales pour abriter à partir de 1927 le premier établissement berbère du Maroc.
Le collège d'Azrou a été bâti pour la restructuration des moyens humains à cause de la déficience de la politique des grands caïds et aussi pour faire face à l'éventuel impact politique et intellectuel des deux collèges nationalistes (plutôt arabophone) Moulay Idriss à Fes et Moulay Youssef à Rabat.(Omar Brouksy, le journal 2006).
Le collège d'Azrou devrait accueillir et former la population locale «indigène». ce collège s'inscrivait dans une démarche à caractère politico pédagogique (Hassan Alaoui, le matin 2006).
Mais ce collège s'est révèle une véritable pépinière du nationalisme. L'établissement est rebaptisé Lycée Tarik Ibn Ziad. C'était une manière d'annoncer la fin de la ghettoïsation a sein du lycée et pour éviter les problèmes ethniques. (Bouchra Ben Saber, la gazette du Maroc 2006)
La ville d'Azrou doit sa notoriété aussi à une coopérative artisanale très active dans le temps et qui a donné un essors spectaculaire aux fabrications traditionnelles. Les tapis berbères forment la base de la production. Cette belle localité de montagne et célèbre pour son artisanat répute : le travail du bois de cèdre, le tissage des tapis.


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