La famille du progrès a ouvert ses portes jeudi à Casablanca aux cadres et compétences de la capitale économique du pays. C'était dans une ambiance sereine et conviviale que la rencontre s'est déroulée dans un hôtel de la place autour d'un F'tour débat entre le secrétaire général du parti du progrès et du socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdellah, des membres du bureau politique du parti et les cadres de la ville blanche ainsi que les représentants des médias. Ouvrant les travaux de ce F'tour débat, qui est le deuxième au niveau des grandes villes, dans le cadre du programme «portes ouvertes», Abdelahad Fassi-Fihri, membre du bureau politique du PPS a souligné le rôle important que pourraient jouer les cadres eu égard à leur poids et leur influence au sein de la société. Ces compétences, a-t-il fait savoir, peuvent apporter beaucoup à la réflexion du politique à un moment où le Maroc traverse une étape complexe sur tous les plans. Avec l'apport de ces cadres, le Maroc évoluera vers le meilleur aux niveaux de la démocratie, la justice, le social, les égalités tout en renforçant le combat contre l'exclusion, la corruption et toutes les formes de dépravation, a-t-il dit. Dans ce cadre, Abdelahad Fassi-Fihri a soulevé comment les cadres ont été éloignés à cause, a-t-il laissé entendre, de la gestion technocratique, de certaines politiques et de l'Etat à un moment donné. Aujourd'hui, a-t-il souligné, il faut réinstaurer la confiance entre les cadres et la politique et c'est dans ce cadre, a-t-il ajouté, que ces rencontres sont organisées. L'écoute et le débat. Par la suite, Nabil Benabdellah a magistralement passé en revue la situation politique dans le pays, le processus électoral qui se prépare aujourd'hui et ce qu'il faut faire pour aboutir à la mise en place des institutions fortes, crédibles qui cadrent avec l'esprit de la nouvelle Constitution. Au sujet du débat sur la liste nationale et la possibilité d'intégrer les jeunes cadres et les femmes, Nabil Benabdellah a plaidé «pour une liste nationale pour les femmes et les hommes». Une liste nationale élargie qui permettrait aux élites et compétences d'arriver au Parlement et de rehausser le débat, a-t-il laissé entendre, tout en expliquant que ces élites ne pourraient jamais passer dans les circonscriptions locales où certaines pratiques demeurent encore de mise et semblent avoir la peau dure. A propos du calendrier des élections, le secrétaire général du PPS souligne que ce qui compte pour le parti «c'est l'approche politique qui sera adoptée pour organiser des élections qui donneront lieu à des institutions crédibles et des élites appartenant à des partis politiques compétents et cela n'est possible que si l'on change l'approche qui avait été adoptée lors des législatives de 2007». «Nous avons aujourd'hui une nouvelle Constitution, alors il nous faut une volonté politique supérieure pour appliquer des moyens de nature à nous conduire à des institutions fortes et crédibles», résume le leader du PPS. Les interventions des cadres ont été on ne peut plus pertinentes et ont touché à tous les domaines et tous les secteurs d'activité. Les uns et les autres se convergent ensemble vers la mise en place des institutions fortes, crédibles, réinstaurer la confiance entre le citoyen et le politique et combattre la corruption, le clientélisme et toutes les formes de la dépravation. Après les questionnements des cadres de Casablanca, le Secrétaire général du PPS a pris le soin de répondre à toutes les questions et en toute franchise, (lire l'article de M.K en p.1). Enfin, Abderrahim Bansar, secrétaire régional du PPS à Casablanca a rappelé à l'assistance que les portes du parti au niveau de la région sont toujours ouvertes et pas uniquement lors de la mise en application de ce programme «portes ouvertes». Il a également souligné l'importance qu'accorde la Région du PPS à Casablanca aux cadres pour aller de l'avant et concrétiser les objectifs de la nouvelle Constitution.