Des contacts pour l'apaisement des tensions entre le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) et le Parti de la Justice et du Développement (PJD) ont eu lieu, récemment, apprend on au journal « Al Oâmk ». Lors de la présentation du programme électoral de son parti, le secrétaire général du PPS a, en effet, révélé, lundi, qu'il avait rencontré, en fin de semaine, le secrétaire général adjoint du PJD Slimane El Amrani accompagné du président du conseil national du parti Idriss El Azami pour discuter de ce sujet. Lors de ces entretiens, les deux parti politiques ont reconnu qu'il a y eu de vifs échanges entre eux, « une passe d'arme », selon les termes utilisés par El Azami pour qualifier cette polémique. Cependant, ils ont convenu de tourner la page. « Intaha Al Kalam » (l'affaire est close), a commenté Nabil Benabdellah. Le leader du PPS a ajouté que plusieurs rencontres auront lieu, durant cette semaine, d'une part, entre la directions de son parti et celle du PJD et entre ce dernier et plusieurs partis politiques nationales, d'autre part. Vendredi dernier, le secrétaire général du PPS avait critiqué les attaques du Président du gouvernement Saad Eddine El Othmani contre son parti lors d'un débat au parlement sur le bilan du gouvernement. Nabil Benabdellah avait, alors, nié la responsabilité des ministres de son parti dans l'échec des projets d'El Hoceima et estimé que les propos d'El Othmani étaient « irresponsable » et « un coup dans le dos ». Ces projets ont été, en partie, à l'origine de la sortie du PPS, en 2019, de la coalition gouvernementale.