L'agglomération d'Agadir enregistre un dynamisme exceptionnel en termes d'accroissement de sa population. Cet indicateur dépasse largement la moyenne urbaine nationale (3,6%), avec plus de 25.000 nouveaux urbains annuels dans l'agglomération. L'agglomération d'Agadir enregistre un dynamisme exceptionnel en termes d'accroissement de sa population. Cet indicateur dépasse largement la moyenne urbaine nationale (3,6%), avec plus de 25.000 nouveaux urbains annuels dans l'agglomération.Pour faire face à cette évolution, les élus travaillent ces dernières années sur de nouveaux moyens de mobilité urbaine en s'appuyant sur l'expertise de Nantes. Les objectifs sociaux sont bien sûr le désenclavement des quartiers et la sécurité des déplacements. Côté mobilité, il s'agit d'éviter la saturation du centre, offrir une alternative à l'automobile, mettre en place un modèle de déplacement sans oublier la restructuration de l'ensemble du système de transport dans le périmètre urbain. Le projet a aussi des objectifs environnementaux. Il est question de diminution de la pollution et de réduction de la consommation énergétique. Et ce, à travers la mise en place d'un site propre aux bus avec priorité aux carrefours. Il s'agit de réaliser un axe nord/sud-est selon un tracé de 16 km pour desservir le port, le secteur ville nouvelle (avenue Hassan II), le souk, le complexe universitaire et enfin Tikiouine. Ceci de manière à transporter entre 40.000 et 60.000 usagers par jour et d'offrir des navettes toutes les cinq minutes. Pour l'heure, après une phase diagnostic, le dossier est au stade des études techniques, socioéconomiques, financières et environnementales pour établir les scénarios de mise en œuvre de la première ligne de BHNS (Bus à haut niveau de sécurité). Les différentes options en la matière devraient être présentées fin juin prochain, est-il indiqué. Il est question par la suite de réaliser les aménagements nécessaires. L'accompagnement de Nantes dans ce dossier n'est pas uniquement technique, il est aussi financier pour la réalisation de l'étude dédiée à l'opération, à travers une participation du ministère des Affaires étrangères français. La commune urbaine d'Agadir bénéficie, en effet, dans la préparation de ce projet d'un don du Fonds français d'étude et d'aide au secteur privé (FASEP). Parallèlement à ce projet, la commune urbaine se préoccupe aussi de l'élaboration d'un Plan de développement urbain (PDU). Le projet est aujourd'hui au stade d'achèvement de la phase diagnostic. Les propositions retenues seront intégrées au nouveau Schéma directeur d'aménagement urbain (SDAU) en cours de préparation, précise Tariq Kabbage, maire d'Agadir. Soulignons que l'étude PDU a nécessité une enveloppe de 10 millions de DH pour sa réalisation.