Et vlan, le couperet va tomber !! On parle de l'envoi d'une Commission d'inspection de la FRMF au Hassania d'Agadir, pour auditer les comptes du club et connaître le sort de l'argent octroyé par le GNF. On sait que la FRMF avait entrepris la même action, auprès de l'ASFAR et aussi et surtout de l'IZK, cher à Mohamed El Guertili et un autre club du Nord. Brrr, silence glacial et on attend toujours les conclusions des auditeurs. On va faire de même au Hassania d'Agadir, histoire de savoir si ce club répond aux normes de gestion requises, surtout en ces temps où il est obligatoire de recruter un commissaire aux comptes lors de l'assemblée générale et de réclamer la caution des adhérents. Au HUSA, on ne sait pas ce qu'est un Commissaire aux comptes et il est sûr que si on en avait recruté un, le président en exercice n'aurait jamais admis qu'il se montre critique. Le Raja, par exemple, en a vécu l'expérience et subi une critique de fond sur son patrimoine, c'est-à-dire son complexe sis à l'Oasis mais qui n'est pas la propriété du Raja. Que dira le Commissaire sur la gestion du Hassania d'Agadir, où on privilégie les faux problèmes et les problèmes personnels, pour cacher l'essentiel ? On ne va pas préjuger de l'action de l'auditeur, mais on en profite pour inciter M. Aziz Akhennouch, en tant que sponsor, à réclamer la transparence et la bonne gouvernance. Car il est inadmissible que M. Aziz Akhennouch continue à fermer l'oeil sur la gestion de l'argent du sponsoring, avec 1 milliard de budget. A un moment où les clubs se restructurent, dans le cadre de la mise à niveau, que fait le Hassania, qui a tous les moyens pour concurrencer les meilleurs, au lieu de baliser par le bas ? Au WAC, au Raja, au KACM, à l'OCK et aussi dans d'autres clubs, on met sur pied des commissions de communication et de marketing, en recourant au service d'agences spécialisées. Qu'en est-il du club cher à M. Aziz Akhennouch, qui est tenu de travailler dans la transparence, en exigeant que l'argent du sponsoring soit utilisé à des fins institutionnelles, développementistes et incitatrices à l'investissement, au lieu de s'en tenir à l'autosuffisance et de tenir un discours misérabiliste ? M. Aziz Akhennouch cautionnerait-il ces palabres rhétoriques insultantes, qui affectent négativement l'image du Hassania sur le plan médiatique et qui sont du genre : «la caravane passe» ! Le HUSA est prêt, dit son président et c'est tant mieux pour lui, mais le problème est ailleurs : Est-ce que le Hassania, au-delà de la gymnastique recettes-dépenses a un programme de mise à niveau de management, en Agadir, l'une des capitales touristiques du monde et où la gestion se fait selon les modèles mis en place par les multinationales ? Le HUSA sait-il ce qu'est un budget prévisionnel et assure-t-il une appréciation des engagements de ses fonds en amont et en aval ? Nous, on veut bien que «La caravane passe», mais son guide est-il sûr qu'elle est sur le bon chemin, celui d'«Ifriquia», chère à son sponsor number one, acculé à réclamer des comptes ?