Le HUSA se targue d¹être dirigé par les meilleurs, qui portent plusieurs casquettes, y compris pour des postes qui ne permettent pas le cumul. On ne peut être au four et au moulin, entraîneur et président. Cela, seul notre ami Aziz Amri l¹a essayé, mais en étant entraîneur salarié à Safi et bénévole à Sidi Kacem. Pour le HUSA, on a confectionné un siège spécial pour le président, qui veut être entraîneur à la place de l¹entraîneur, tout en restant président à la place d¹un vrai président, défaillant. Dommage que M. Aziz Akhennouch, ne soit pas intéressé par cette expérience, comme le fut Bernard Tapie à l¹OM, en France ou d¹autres hommes d¹affaires, qui donnent un peu de leur temps au football. Mais on a l¹impression que M. Aziz Akhennouch verse de l¹eau dans du sable, sachant que ce qui se passe au Hassania d¹Agadir est loin de servir l¹image de la Gazelle du Souss. Le Comité actuel du Hassania passe pour un spécialiste de la lutte contre la presse et la liberté d¹expression, en recourant à tous les moyens même les plus vils, pour décourager la critique même responsable, dans un club où désormais le devise est la suivante : Où tu es pour moi, ou tu es contre moi !! Dans aucun club à l¹exception du HUSA, on n¹ose dire «certaines plumes», pour mettre une certaine presse à la marge et tout entreprendre pour la tomber. Le HUSA n¹a pas besoin de ce type de discours totalitaire, au moment où les sponsors du club tiennent, eux, un discours libéral et n¹ont aucune crainte de la critique. Au Hassania, on veut bâillonner, mais on ne réussit pas quand on oublie l¹essentiel pour lequel on est investi en tant que dirigeant : assurer le maximum de sacres, de titres et de réussites. Avec 10 millions de dirhams de budget, on n¹est pas pauvre et on mérite mieux qu¹une neuvième place. Avec 1 milliard de centimes, on intègre le Club des meilleurs, le Raja, qui a dépensé 4 milliards, le WAC 2 milliards, l¹ASFAR autant, le FUS 1, 2 milliard pour la montée, etc. Seul un myope en gestion, qui a horreur des «plumes incultes en foot», peut crier à la misère, quand il peut se servir à la pelle et assurer le meilleur fonctionnement à son club. Avec ces millions de dirhams, le Hassania se doit d¹honorer ses anciens, au lieu de se payer leur tête, sans que la manger Aziz Akhennouch ne soit avisé de ces bassesses. Et c¹est ce qui s¹est passé avec M. Brahim Tani, un homme du terroir, septuagénaire qui a travaillé au Hassania en bénévole, du temps de Bamkok, Bijdiguen et Belakchor et qui a été débarqué par l¹actuel président. Oui, après de nombreuses années de dur labeur et de multiples sacrifices, Brahim Tani a été jeté comme un moins que rien, chose qui a scandalisé pas mal de monde en Agadir et dans le Souss. Entre temps et à 70 ans, l¹homme qui travaillait dans le miel et qui savait en «arroser» tous les invités, nombreux, du Hassania est tombé malade et effectue des aller-retour incessants dans une clinique gadirie. Et pour le récompenser, le président du Hassania lui a rendu hommage lors de la dernière AG du HUSA, désertée par les adhérents potentiels, en lui offrant un fanion du club, un maillot et un une médaille du HUSAŠ Imaginez, le pauvre fils du grand supporter Si Brahim, qui irait jeter la quincaillerie au chevet du père malade et qui a besoin de soutien sonnant et trébuchant, sans qu¹il ne l¹ait jamais affiché publiquement, quand il mettait tout son argent dans les caisses du HUSA. Le prestigieux président a-t-il fait autant, pour ignorer Si Brahim et lui asséner une gifle, qui devrait réveiller M. Aziz Akhennouch, appelé à réclamer des comptes !