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Timitar - Agadir : Rencontre entre cultures d'ici et d'ailleurs
Publié dans Agadirnet le 22 - 06 - 2007

La région Souss Massa Drâa représente un espace au fort potentiel de développement. De nombreux projets de modernisation interviennent à travers tous les secteurs de l'économie. Premier pôle touristique du pays, la région Souss Massa Drâa ne manque pas de ressources pour séduire investisseurs nationaux et étrangers. Une infrastructure complète et performante s'érige en une des clés de son succès et de son essor.
C'est au cœur de cette dynamique qui touche l'ensemble de la région Souss Massa Drâa que s'inscrit toute la richesse de l'apport culturel et artistique du festival Timitar. Après trois ans d'existence, l'engouement populaire autour de Timitar ne cesse de dépasser, année après année, toutes les espérances. Des centaines d'articles de presse, des heures de couverture télévisuelle, des centaines de milliers de spectateurs épatés et enivrés de partager leur amour de la musique, de la chanson et de l'art amazigh avec des ténors venus de tous les horizons. Organisé par l'association Timitar, soutenu par tous les acteurs économiques, administratifs et médiatiques, et géré par une équipe de professionnels mobilisée des mois durant pour la réussite de chaque concert, de chaque rencontre, le festival Timitar est en passe de s'ancrer comme une tradition incontournable de la vie sociétale de toute une région, en parfaite symbiose avec toutes les cultures d'autres cieux. Les retombées, aussi bien en termes d'image, qu'économique et social, sont considérables. L'élan Timitar est à l'image de celui d'une région en pleine expansion. A sa 4e édition, le festival Timitar est devenu un rendez- vous tant attendu dans le paysage culturel marocain. Considéré aujourd'hui comme l'un des festivals les plus importants du pays, il offre une manifestation, désormais bien enracinée qui œuvre activement à la promotion de la culture régionale du Souss Massa Drâa. Il a ainsi su donner à la créativité amazighe ses lettres de noblesse. Cette année, du 4 au 7 juillet, le festival Timitar proposera au public le meilleur du répertoire traditionnel et contemporain issu de tous les continents. Grâce à la musique, le festival Timitar reste ainsi fidèle à sa volonté de rassembler et de faire dialoguer les cultures dans leurs diversités. Lors d'une récente conférence de presse accordée à une soixantaine de représentants des médias, les organisateurs ont présenté le programme de cette nouvelle édition. Des ensembles et des chanteurs de France, du Royaume Uni, de Turquie, du Mali, de Côte d'Ivoire, du Niger, de l'Afrique du sud, du Cameroun, de Madagascar, de Jamaïque, du Brésil, des Antilles, de Grèce, de Tunisie, d'Algérie et bien sûr du Maroc feront vibrer les places de Al Amal et Bijaouane et frémir de liesse et d'allégresse les centaines de milliers de spectateurs, chaque soirée. Il est bien incontestable que cet événement, quoi qu'on en dise, demeure l'une des innovations phares de l'action régionale depuis l'avènement de l'équipe Akhenouch qui a su, par son sens fédérateur et surtout entrepreunarial, doter cette région d'un aussi pittoresque rassemblement artistique digne des grands rendez-vous planétaires. À ce niveau, on ne peut que redoubler d'éloges en faveur de cette initiative hors pair et réitérer la volonté responsable et sans complaisance de contribuer foncièrement à sa pérennisation et à sa réussite. Il va sans dire toutefois que, toujours dans un désir de préserver et promouvoir cet événement annuel, il est de l'intérêt de tout le monde d'assurer encore davantage l'implication massive de toutes les potentialités locales et régionales dans l'organisation, la médiatisation, la programmation et la promotion, au lieu de continuer à donner au festival une impression de manifestation «importée» du centre du pays. Il faut bien reconnaître que nombre de voix locales et régionales s'élèvent et s'indignent à chaque édition du festival, du fait que les compétences du «terroir» sont victimes, une fois n'est pas coutume, d'exclusion et de marginalisation. On ne peut passer sous silence toutes ces réactions, somme toute légitimes, de la part des acteurs et intervenants associatifs et médiatiques de la région qui ne comprennent point pourquoi, sans régionalisme ni chauvinisme, une armada de personnes viennent d'autres régions du Maroc pour s'occuper des tâches, parfois les plus anodines, du festival. Cette attitude discriminatoire reste, de l'avis de tous, l'aspect le plus révoltant qui nécessite une remise en question.
En dépit de cette remarque majeure, suscitée en tout esprit constructif et positiviste, il serait absolument ingrat de chercher à minimiser les efforts impressionnants inlassablement déployés afin que cette manifestation maintienne le cap, et ce dans des conditions de qualité et de perfection incommensurables. Tout un chacun épris de civisme et d'honnêteté ne pourrait que porter dans son cœur cette manifestation de gros calibre universel et tenter, par les moyens dont il dispose, d'apporter sa pierre, aussi infime soit-elle, à cet édifice prometteur qui ne fait, en fait , que commencer, si l'on se souvient que, il y a quelques années. L'on se souvient qu'il y a juste quelques années on ne cessait de se lamenter sur le sort de la région en termes d'animation artistique d'une telle envergure, à l'instar de presque toutes les villes du pays. Avec l'organisation régulière de Timitar, ces complaintes relèvent désormais du passé.


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