Des tags islamophobes et une tête de cochon ont été découverts sur le site d'une mosquée près de Nottingham, en Angleterre. Quatre personnes ont été interpellées, et l'une d'entre elle a reconnu être l'auteur des tags. «Pas de mosquée ici», disaient les graffitis découverts sur le site qui abritera la mosquée de West Bridgford, dans la banlieue de Nottingham, le 23 juin dernier. Les inscriptions ont été peintes en plein sol, et une tête de cochon aurait été retrouvée sur le site, rapporte la BBC sur son site. Un militant d'extrême droite impliqué La police a arrêté quatre personnes, âgées entre 19 et 31 ans, selon la même source. L'un des suspects, Christopher Payne, a reconnu être l'auteur des tags. Il nie toutefois avoir déposé la tête de cochon. En attendant son procès fixé au 21 juillet prochain, il a été libéré sous caution, et est désormais tenu de ne pas s'approcher à moins de 200 mètres d'une mosquée. Le jeune homme appartiendrait à l'English Defence League (EDL), un mouvement d'extrême droite de Grande Bretagne fondé en juin 2009, et dont il serait l'un des leaders. Le mouvement est bien connu pour ses campagnes contre l'islam dans le pays, et a réservé sur son site internet, un espace intitulé «NO MORE MOSQUES». Notons que Christopher Payne se serait d'ailleurs vu interdit par la cour d'être officiellement associé aux activités de l'EDL, pour une durée qui n'a pas été précisée. Toujours selon BBC, les trois autres suspects se nommeraient Wayne Havercroft, 31 ans, Nicholas Long, 21 ans, et Robert Parnham, 19 ans. Ils son tous poursuivis pour incitation à la haine contre l'islam et pour avoir causé des dégâts criminels à connotation raciste. On constate qu'en matière d'actes islamophobes, certains ne ménagent pas leurs efforts. Ainsi, au début juin 2011, un Britannique a décidé de jouer un mauvais tour aux fidèles de la mosquée de Bristol (sud-ouest de l'Angleterre), en déposant des tranches de jambon de porc sur leurs souliers, à l'heure de la prière. L'homme avait été condamné à six mois de prison et 150 heures de travaux d'intérêt général.