Une fusillade visant des policiers a fait un mort et plusieurs blessés. L'organisation "Etat islamique" revendique l'attaque dans un contexte pré-électorale pour la France. La France replonge dans l'horreur avec une nouvelle fusillade au cœur de Paris, au niveau du 102 de l'avenue des Champs-Elysées, jeudi soir, rapporte Le Figaro. Un homme a tiré sur des policiers, tuant un et blessant deux autres, une touriste a également été touchée par l'éclat d'une balle au genou. L'organisation "Etat Islamique" qui a revendiqué l'attentat via son organe de propagande Amaq, suggérait que l'auteur de l'attentat était «un Belge». #ChampsElysees #Amaq attribue attaque à 1 #belge(activement recherché) Mais 1 #français identifié! Y-a-t-il 1 autre tueur #EI ds la nature?? pic.twitter.com/Dm7AnNP7k8 — frederic Helbert (@FredericHelbert) 21 avril 2017 Cependant, les premiers éléments de l'enquête, révèlent une toute autre identité de l'assaillant abattu sur place. Une perquisition a été menée dans la nuit de jeudi à vendredi, à Chelles, en Seine-et-Marne au domicile de l'homme titulaire de la carte grise du véhicule utilisé pour l'attaque. Un suspect avec de lourds antécédents Le procureur de la République de Paris, François Molins, s'est refusé de livrer l'identité de cet homme, en raison des nécessités de l'enquête. Selon une source proche de l'enquête, il s'agit de Karim C., un Français de 39 ans qui était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers. #Champselysées #tueur identifié c étant Karim C. français, 39 ans, fiché S, déjà condamné pr triple tentative assassinats #policiers 2001 pic.twitter.com/NeqnJR11n5 — frederic Helbert (@FredericHelbert) 21 avril 2017 Il avait été condamné en février 2005 à quinze ans de réclusion pour trois tentatives d'homicide volontaire, dont deux visant des policiers. Il avait reconnu les faits lors de son procès en appel. En première instance en 2003 devant une cour d'assises, il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. #ChampsElysees Tout va mal à J-2 pic.twitter.com/FpcbPDUYp3 — Didier Delmer (@didierdelmer) 21 avril 2017 Ces informations à trois jours du vote, font échos sur la toile. Les messages des partisans fusent au milieu du chaos tout frais des Champs bouclés et d'un deuil à ses premières heures. Les politiques ont annulé leurs déplacements, les condoléances et l'appel à l'unité nationale se succèdent. .@fhollande "Nous serons d'une vigilance absolue, notamment par rapport au processus électoral" — Elysée (@Elysee) 20 avril 2017