Un Algérien qui souhaitait partir au Maroc a pris en otage lundi au consulat du Maroc à Alger pendant quelques heures, un ressortissant suisse, avant d'être maîtrisé par les services de sécurité algériens, selon l'agence de presse MAP. La représentation marocaine sise au 12, rue Branly, quartier El Mouradia sur les hauteurs de la capitale algérienne a connu une dure matinée hier, selon les informations de la presse locale. Un individu âgé d'une quarantaine d'années avec « des vêtements de sport et un air bizarre » a fait irruption dans les locaux du consulat général aux environs de 9 heures selon le quotidien algérien Midi Libre. Armé d'un couteau, le Franco-algérien selon ce journal a pris en otage un homme qui se trouvait dans la salle d'attente. La MAP et la version suisse du gratuit « 20 minutes » rapporte que l'otage est de nationalité suisse. D'ailleurs ils révèlent que l'ambassade de la Confédération helvétique à Alger qui a été avisée de la situation, a dépêché l'un de ses collaborateurs pour prêter main forte aux Marocains sur place et rassurer l'otage qui, souffrirait de problèmes cardiaques. Midi Libre affirme pourtant que la personne détenue en otage est de nationalité française, travaillant dans la réalisation du projet de métro de la capitale. Le journal algérois ajoute que ce dernier accompagnait au consulat, une Algérienne pour une démarche administrative. Le preneur d'otage aurait demandé à parler avec les responsables des ambassades du Maroc et de France, avec lesquelles il aurait des problèmes soutien la source algérienne. Une chose est sûre, c'est qu'il a exigé de quitter le pays en compagnie de son otage, pour se rendre au Maroc. Toutes les tentatives des services consulaires pour ramener le preneur d'otage à la raison et le neutraliser ont été vaines. Il aura fallu l'intervention des forces de sécurité algériennes sur demande de l'ambassade du Royaume du Maroc, pour que les événements connaissent un heureux dénouement vers 13 heures. Des sources policières locales indiquent à la MAP que le « forcené » a été conduit à la Direction de la sûreté nationale à Alger pour interrogatoire.