Au total, 120 000 emplois ont été créés en 2010 par rapport à 2009. Le taux de chômage a quant à lui quasiment stagné au niveau national pour s'établir à 9,1%. C'est ce qui ressort de la dernière note d'information du Haut commissariat au Plan (HCP) sur la situation du marché du travail en 2010. Selon ce document, l'économie nationale a créé près de 120 000 emplois net en 2010. En milieu urbain, 69 000 postes ont été créé contre 51 000 postes en milieu rural. Le taux de chômage s'est stabilisé au niveau national à 9,1%. En milieu urbain, le taux est de 13,7%, contre 3,9% en milieu rural. La création d'emplois loin des promesses électorales de l'Istiqlal 131 000 postes d'emplois rémunérés ont été créés au cours de cette période (66 000 dans les villes et 65 000 postes dans les campagnes). En revanche, l'emploi non rémunéré a connu une baisse de 11 000 postes, résultat d'une perte de 14 000 postes en milieu rural et d'une création de 3 000 postes en milieu urbain. De là résulte le chiffre de 120 000 emplois disponibles de plus qu'en 2009. Le volume global de l'emploi est ainsi passé de 10 285 000 en 2009 à 10 405 000 en 2010. En secteur d'activité économique, le HCP a relevé qu'à l'exception de l'industrie dont l'emploi a stagné, tous les secteurs d'activité économique ont contribué à la création de nouveaux emplois au niveau national avec 21 000 postes pour l'«agriculture, forêt et pêche» soit un accroissement de 0,5 % . Le «bâtiment et travaux publics» a engendré la création de 63 000 emplois (6,6%), les services avec 35 000 emplois (0,9%). Ces chiffres restent cependant loin des promesses faites par le parti de l'Istiqlal avant les élections en 2007. A cette époque, le programme du parti du Premier ministre Abbas el Fassi précisait que 1 300 000 emplois devraient être créés en l'espace de 5 ans, soit 260 000 par an. Stabilité du taux de chômage, taux d'emploi en baisse Plus inquiétant encore, les 120 000 postes créés n'absorbent pas les nouveaux entrants dans le marché de travail. Ainsi, le taux d'emploi est passé de 45,3% à 45,1%. Il a baissé de 0,3 point en milieu urbain soit 37,9% à 37,6%) et a augmenté de de 0,1 point en milieu rural (56,1% à 56,2%). La population active en chômage a légérement augmenté. Elle passe de 1 029 000 en 2009 à 1 037 000 en 2010. Soit 8 000 chômeurs en plus, tous des citadins. A ce niveau le rapport précise que la baisse du taux d'emploi concerne essentiellement les jeunes diplômés et de 15 à 24 ans soit une baisse de -0,5 point. Par contre, il a augmenté de 0,5 point pour la population active âgée de 25 à 34 ans en zone rurale.