Après avoir voyagé sous les couleurs du cirque anglais "Big Top", Ali Ibrahim a décidé de mettre un terme à sa carrière d'acrobate. Le marocain de 45 ans a décidé de devenir gardien de la mosquée de Kingston-upon-Thames, banlieue de la capitale anglaise. Ali Ibrahim où un destin hors du commun : voilà à quoi pourrait se résumer la vie de cet ancien acrobate marocain. Aujourd'hui, l'ex homme de cirque est devenu gardien de la mosquée de Kingston-upon-Thames, agglomération du sud-ouest de la banlieue londonienne. Des acrobaties et du jonglage, il est passé au bricolage et à l'entretien de ce lieu de culte. Après s'être donné en représentation pendant six ans au coté de la troupe du cirque anglais «Big Top», l'homme de 45 ans a décidé de passer à une vie de sédentaire. «Dans le passé, j'étais toujours en vadrouille. A présent, je me sens installé» décrit-il dans le journal local du Kingston Guardian. «Il semble bien que la mosquée m'ait choisi» Pendant six années, Ali Ibrahim a suivi le célèbre acrobate marocain Ali Hassani, qui est à l'origine de l'aventure «Big Top» qui investit le parc «World of Adventure» de Chessington. C'est le premier cirque sans animaux, avec pour seules animations des spectacles de danse, de chant et de prestidigitation. En 1994, il décide de quitter le monde du cirque. «Je n'ai jamais eu de projet dans la vie, mais il semble bien que la mosquée m'ait choisie». Une reconversion étonnante, qui fait le bonheur du président de l'association de la mosquée, Faisal Hanjra, qui ne tarie pas d'éloges à son sujet. «En quelque sorte, il s'est taillé un rôle sur mesure, et il devenu indispensable» dépeint le responsable dans les colonnes du quotidien de la ville. Tout le monde apprécie Ali Ibrahim pour sa sympathie et son sens ardu du travail. «Je ne sais pas comment il a atterri ici, mais en tout cas nous en sommes très satisfaits». «Je jongle encore en secret» Artiste dans l'âme, l'ancien acrobate n'a pas perdu des ses reflexes d'antan. Quand il a un peu de temps pour lui, entre les travaux maintenance et les courses, le quadragénaire avoue maintenir sa forme en faisant de la gymnastique. «Le cirque ne me manque pas du tout : pour tout vous dire, je jongle encore en secret. Mais mon cœur est maintenant dans mon travail. J'aime aider les gens». Un homme humble qui retourne régulièrement au Maroc pour revoir ses proches.