Le Maroc occupe la 144e place mondiale dans le Rapport mondial sur le «Gender Gap» (WEF), publié par le Forum économique mondial, restant dans la catégorie des faibles performances en termes d'égalité hommes-femmes. Dans ce nouveau rapport (15e édition), le Maroc a perdu une place, se classant 144e sur 156 pays. Dans son classement des pays, ce rapport mondial s'appuie sur quatre indicateurs principaux, eux-mêmes décomposés en plusieurs sous-catégories: participation à la vie et opportunités économiques; succès en éducation; santé et représentation politique. Par conséquent, le Royaume est classé 148e dans l'indice de participation à la vie économique et aux opportunités, alors qu'il est classé 116e dans le monde en termes de réussite scolaire. Le Maroc se classe également au 113e rang pour la représentation politique et au 139e pour la santé. Les femmes luttent aujourd'hui pour l'égalité au Maroc en saisissant des opportunités, notamment en matière d'éducation, de liberté économique et financière et de positions de leadership. En occupant des postes plus élevés dans la société, ces hypothèses conservatrices peuvent commencer à se dissiper dans les contextes familiaux et culturels. Le Maroc se classe troisième au Maghreb, derrière la Tunisie, qui occupe la 126e place dans le monde, et l'Algérie, qui se classe 136, tandis que la Mauritanie se classe 146. Au niveau arabe, le Maroc se classe 10e, derrière les Emirats arabes unis (72e), la Tunisie, l'Egypte (129e), Jordanie (131e), Liban (132e), Algérie, Bahreïn (137e), Qatar (142e) et Koweït (143e). Pourtant, la Constitution marocaine aborde la question des droits des femmes. L'article 19 de la Constitution de 2011 stipule : «L'homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés de caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental.» Il s'agit d'une garantie générale d'égalité entre les sexes et le mariage. De plus, il y a eu de nombreuses autres ratifications au sein de la législature marocaine qui correspondent à cette déclaration. À l'échelle mondiale, l'Islande domine ce classement, conservant sa position de pays le plus égalitaire entre les sexes au monde. Ils sont suivis par la Finlande, la Norvège, la Nouvelle-Zélande et la Suède. Les sixième et septième places sont occupées respectivement par la Namibie et le Rwanda. L'Allemagne est classée 11e au monde, devant la France (16e), le Royaume-Uni (23e), le Canada (24e) et les Etats-Unis (30e). Le bas du classement est occupé par la Syrie (152e), suivie du Pakistan (153e), de l'Irak (154e), du Yémen (155e) et de l'Afghanistan (156e). Le rapport regrette que la pandémie de coronavirus ait retardé des années d'efforts pour réduire l'écart entre les sexes. Le rapport dit qu'il espère que le monde n'atteindra l'égalité qu'après 135,6 ans. Il note également que le plus grand écart entre les sexes, autour de 40%, se trouve dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, qui progressent lentement en termes d'égalité. Pour le WEF, la région ne comblera cet écart que dans 142 ans.Bien que le Maroc a, certes, amélioré les droits des femmes, il reste du travail. Partout au pays, les femmes continuent de se battre pour l'égalité dans tous les contextes. À l'avenir, les organisations de défense des droits des femmes continuent de plaider pour la sécurité et la liberté de toutes les femmes marocaines.Deux organisations notables se battent pour élever le statut des droits des femmes au Maroc et résident toutes deux à Rabat. L' Association Démocratique des Femmes Marocaines et les Associés de Mobilisation pour les Droits (MRA) travaillent au sein de la communauté et plaident pour des réformes juridiques. Ces réformes promeuvent l'égalité sociale, économique et politique des femmes, surveillent le respect des droits humains internationaux et soutiennent les campagnes de défense des droits des femmes. Le MRA suit également la mise en œuvre de la loi nouvellement signée sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes, récemment promulguée en septembre 2018. Cette loi a montré au monde entier que le Maroc est prêt à faire des progrès en matière d'égalité des sexes. En outre, cela illustre l'importance de ces organisations de défense des droits des femmes pour faire des progrès.