L'Université Euro-Méditerranéenne de Fès (UEMF) et ses partenaires, à savoir le Conseil de la Région Fès-Meknès, la branche Fès-Taza de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la société Alten Delivery Center-Maroc, ont présenté, aujourd'hui à Fès, le projet de la zone industrielle « Fez Smart Factory » (FSF) qui sera aménagée sur le campus de l'UEMF. D'un investissement de 104 millions de DH, cette zone industrielle sera cofinancée en grande partie par l'Agence Millennium Challenge Account-Morocco (MCA-Morocco) via un apport du Fonds des Zones Industrielles Durables (FONZID) à hauteur de près de 50% du coût du projet et la Région Fès-Meknès. L'objectif de l'UEMF et de ses partenaires étant de développer une zone industrielle durable pour répondre aux besoins d'amélioration de la productivité industrielle et des performances environnementales et sociales, par la mise à profit des concepts de l'industrie 4.0. Mostapha Bousmina, président de UEMF a déclaré que « la zone industrielle comprendra des espaces pour le transfert de technologie, l'ingénierie, l'innovation et les services de recherche pour le développement et la recherche technologique. Il comprend un incubateur pour les entreprises de sous-traitance et d'ingénierie, en plus d'une usine modèle 0.4, la première du genre au Maroc, et 93 parcelles industrielles pour les industries intelligentes. » Mieux il ajoute que la recherche et développement (R&D) sera en continue dans les activités de l'université et quid des brevets, « la réalistion de projets détermination les résultats », assure t-il. De son côté, le chef de la région Fès-Meknès, Mohamed Laeser, a déclaré que la zone industrielle qui était il y a moins d'un an un rêve est devenue une réalité tangible qui incite à placer Fès au cœur des destinations incubant l'économie de la connaissance. Le projet FSF sera composé d'espaces dédiés aux services de transfert de technologie, d'ingénierie, d'innovation et de recherche & développement (R&D) et de recherche technologique (R&T), comprenant un incubateur, un accélérateur de startups, des sociétés d'ingénierie et des entités de R&D et de R&T. La zone comprendra également la première usine modèle 4.0 au Maroc et 93 lots industriels destinés à des usines intelligentes. S'étendant sur une superficie de 11 Ha (propriété de l'UEMF), le projet FSF abritera un bâtiment dédié aux services d'innovation pouvant accueillir environ 40 porteurs de projets, 30 startups, 10 sociétés d'ingénierie, 5 entités de R&D et R&T et une dizaine d'investisseurs dans le business center. Parmi les autres composantes du projet figurent une salle de conférence, un hall d'exposition, un restaurant, un service médical, un guichet unique, ainsi qu'une crèche. Le directeur résident du MCC au Maroc, Richard Gaynor, a déclaré que le projet de zone industrielle «Fez Smart Factory» est au cœur de la vision future de Fès et du Maroc. Il précise que le nouveau projet « correspond parfaitement au type de projets que nous espérions mettre en place lorsque nous avons prévu de créer le Fonds des zones industrielles durables avec le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique ». La CGEM autre acteur du comité est représenté par Mohamed Berrada. Dans sa communication, le membre du patronat marocain qualifie du projet FSF de projet ambitieux avant-gardiste qui a émergé lors d'une réunion de bureau de la GGEM Fèz-Taza et dés sa présentation, il y avait de la réticence vu la dimension du projet. Signalons que le projet FSF a bénéficié du soutien du FONZID suite à un appel à projets concurrentiel, lancé par l'Agence MCA-Morocco. A terme, ce projet devrait générer plus de 5 milliards de DH d'investissements et plus de 5.000 emplois directs hautement qualifiés. Pour y parvenir, le projet FSF profitera de l'appui des compétences de l'UEMF et de ses plateformes à la fine pointe de la technologie (la plus grande plateforme d'impression 3D du pays et la première Ecole d'ingénierie Digitale et d'Intelligence Artificielle en Afrique).