Les opérations menées par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour lutter contre les "fake news" liées à l'épidémie du nouveau coronavirus ont permis l'arrestation, le weekend dernier, deux individus, dont un conseiller communal à Errachidia, pour leur implication présumée dans la diffusion et la distribution de fausses informations par le biais des systèmes d'information et qui sont de nature à porter atteinte à l'ordre public et à inciter à commettre des actes criminels. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué lundi, dans un communiqué, que ces arrestations s'inscrivent dans le cadre des recherches et investigations continues visant à suivre et lutter contre les faux contenus numériques liés à la pandémie de nouveau coronavirus. La cellule centrale d'observation et de veille informatique pour la lutte contre les fake news liés au nouveau coronavirus avait signalé des "postes" sur les réseaux sociaux incitant à la rébellion et à commettre des actes criminels sur fond des mesures préventives relatives à l'état d'urgence sanitaire, ce qui a permis l'ouverture d'enquêtes judiciaires et la réalisation d'expertises techniques précises ayant abouti à l'identification des personnes impliquées dans la préparation, la publication et la diffusion de ces faux contenus. L'un des mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l'enquête judiciaire ordonnée par le parquet compétent, alors que le deuxième mis en cause a été soumis à une enquête préliminaire, avant de les présenter devant les parquets compétents ayant supervisé ces enquêtes, précise le communiqué. La DGSN promet de poursuivre l'intensification des mécanismes de monitoring informatique pour contrôler toutes les publications et tous les contenus numériques diffusant de fausses informations sur le nouveau coronavirus, qui risquent de porter atteinte à la sécurité sanitaire des citoyennes et citoyens ainsi qu'à l'ordre public.
A Tanger, la police judiciaire de Tanger a arrêté, dimanche après-midi, deux filles âgées de 18 et 20 ans soupçonnés d'avoir diffusé de fausses informations sur des cas présumés d'infection au nouveau coronavirus. Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que les enquêtes menées suite à la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux de quatre filles en train de contacter le système de veille consacré au Coronavirus pour signaler des cas fictifs d'infection à ce virus, ont permis samedi soir d'appréhender deux des mises en causes avant d'arrêter les deux autres ce dimanche après-midi. Les personnes concernées ont été placées en garde à vue à la disposition de l'enquête préliminaire que supervise le parquet compétent en vue d'élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, conclut le communiqué.