Le rêve des 5.000 migrants arrivés à la frontière Américo-Mexicaine semble être brisé. En effet, les Américains travaillent conjointement avec les Mexicains pour que les migrants se résilient à rebrousser chemin. Et c'est chose faite : après avoir inculpé 42 personnes du côté américain de la frontière, les Mexicains vont déporter 500 personnes dans leur pays d'origine. Cela fait quelques semaines que près de 7.000 personnes ont choisis de quitter leur pays d'origine, le Honduras pour certains et le Salvador pour d'autres, souhaitant rejoindre le territoire américain. Mais le président américain Donald Trump, a dépêché 9.000 soldats à la frontière américo-mexicaine afin qu'ils s'opposent à ce qu'il a décrit comme « une invasion ». Le ministère de l'intérieur a annoncé, dimanche 25 novembre, la déportation de 500 migrants qui ont tenté de traverser « violemment » et « illégalement » la frontière américaine à Tijuana, dans le nord-ouest du Mexique. Vingt-quatre Honduriens ont été détenus après ces incidents. Des forces anti-émeutes mexicaines ont été déployées dans certains points stratégiques. Du côté américain, alors qu'une centaine de demandes d'asile sont traitées quotidiennement, Donald Trump a récemment signé un décret visant à interdire directement toutes les demandes d'asile, qui a momentanément été suspendu par un juge fédéral. Le président américain a menacé de fermer totalement la frontière si la situation empirait. A ce jour, environ 5 800 militaires américains ont été déployés sur la frontière avec le Mexique.