Le président américain Donald Trump a confirmé, vendredi, son intention de nommer la porte-parole du département d'Etat américain Heather Nauert au poste d'ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies et de William P. Barr comme ministre de la Justice. Dans une déclaration à la presse avant son départ pour un voyage à Kansas City, Trump a confirmé que Nauert, ancienne présentatrice vedette de la chaîne grand public Fox News, allait remplacer l'ambassadeur sortant Nikki Haley qui avait annoncé sa démission en octobre dernier. « Heather Nauert sera nommée », a affirmé Trump, ajoutant qu'elle « est très talentueuse, très intelligente, très disponible, je pense qu'elle gagnera le respect de tout le monde ». Selon un haut responsable de l'administration américaine cité sous couvert d'anonymat par CNN, » Nauert est hautement respectée au sein des agences gouvernementales, maîtrise les problématiques tout en comprenant clairement les positions du président », ajoutant que sa nomination « suscite beaucoup d'enthousiasme ». → Lire aussi : Pékin promet d'appliquer "immédiatement" les mesures commerciales promises à Trump La nomination de Nauert, qui doit encore être confirmée au Sénat, risque de se heurter à une forte opposition des Démocrates qui lui reprochent son manque d'expérience sur la scène diplomatique. Repérée par la Maison Blanche chez Fox pour occuper le poste de porte-parole du département d'Etat, Nauert a été catapultée aux échelons supérieurs du ministère lorsque l'ancien secrétaire d'Etat Rex Tillerson a été limogé en mars et remplacé par Mike Pompeo. Nauert a ensuite été nommée sous-secrétaire d'Etat par intérim pour la diplomatie et affaires publiques. Le président américain a également confirmé la nomination d'un nouveau ministre de la Justice, William P. Bar, un avocat républicain qui a déjà dirigé ce département entre 1991 et 1993 sous l'ancien président américain George H.W Bush. Barr « était mon premier choix depuis le début », a confié le président américain aux journalistes. William Barr succédera ainsi au ministre par intérim Matt Whitaker, dont la nomination à ce poste avait suscité beaucoup de critiques pour ses liens avec la Fondation de responsabilité et confiance civile (FACT). Le Washington Post avait révélé il y a deux semaine que Whitaker avait perçu, dans les trois années suivant son arrivée à Washington en 2014, plus de 1,2 million de dollars pour son rôle de dirigeant de cette organisation à but non lucratif qui ne comptait aucun autre employé.