La célébration du 18 novembre en France a connu une dimension nationale particulière, la diaspora estudiantine marocaine lui ayant conféré un luxe de symboles et , grâce à Ahmed Bousseta, directeur de la Maison du Maroc, elle a connu un franc succès. Ce dimanche 18 novembre restera, même pour sa modeste portée, une journée mémorable. La « Maison du Maroc » à Paris, située au boulevard Jourdan a connu une fièvre particulière, celle de la célébration fraternelle du Grand Maghreb, en présence de Marocains, d'Algériens, de Tunisiens, de Mauritaniens et d'Africains. Il s'agit de la commémoration du 63ème anniversaire de la Libération du Maroc, fêté avec éclat. Cette célébration s'est déroulée dans la nouvelle salle des Fêtes rénovée et entièrement réaménagée pour des événements de ce genre. La Cité universitaire de Paris, emblématique depuis toujours, abrite quelque 93 pays dont les étudiants , venus de divers horizons, cohabitent dans un esprit fraternel et studieux. La « Maison du Maroc » , dirigée par Ahmed Bousseta, occupe l'une des places centrales dans ce complexe international multiethnique et multiculturel. Ce dimanche 18 novembre, elle a constitué un haut lieu de partage . Au milieu d'une importante assistance la chanteuse algérienne Nadia Châaraoui a ouvert le bal sur le thème du Maghreb en marche et c'est Nadia Rayane qui a enchaîné ensuite avec « Vive l'Algérie, vive le Maroc ». →Lire aussi: [Vidéo]Le Maroc célèbre ce dimanche le 63ème anniversaire de la Libération Mohamed El Ghaoui, révélé par sa chanson « Al Ghorba » a ensuite animé et chauffé la salle, avant de céder la place à la poésie, avec Khalid Razik, grand poète. Il a rappelé et que la fraternité entre le Maroc et l'Algérie n'a jamais été démentie, au-delà des systèmes et des hommes – dirigeants notamment -, et que « le Maroc a constamment soutenu l'Algérie dans son combat de libération, qu'il a été tout le temps solidaire du peuple algérien et n'a jamais fermé la porte du dialogue fraternel ». La soirée est marquée également par un exceptionnel festival de vivats et de youyous, de refrains de la Marche verte, ponctués d'hommages , notamment à Ostad Regragui. L'ambiance fiévreuse est aussi la marque de l'attachement à notre mémoire, à l'idéal maghrébin qui est le vœu partagé par nos peuples. L'engagement de Ahmed Bousseta pour donner la dimension appropriée à l'événement du 18 novembre s'inscrit en effet dans un esprit à la fois patriotique et d'ouverture, pour autant on doit lui rendre hommage pour son implication personnelle et son sens aigu de préserver et de louer les acquis, en défendant la fraternité et la coexistence. Cette commémoration du 63ème anniversaire de l'Indépendance du Maroc à la Cité universitaire de Paris survient quasiment le même jour où le président Bouteflika a adressé un message de vœux à Sa Majesté le Roi Mohammed VI où « les pages glorieuses de l'histoire racontant les grands sacrifices consentis par les Marocains, sous la conduite de feu le Roi Mohammed V, que Dieu ait Son âme, et qui ont été couronnés par le recouvrement de l'indépendance et de la souveraineté du peuple marocain frère ».