L'initiative de partenariat industriel intégré a été marquée par la participation du Maroc, à l'occasion de la quatrième réunion du «Haut comité du partenariat industriel intégré pour le développement économique durable». Cet événement s'est tenu, jeudi à Manama, capitale du Bahreïn, avec la participation du ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. Dans ce sens, la vision de S.M le Roi Mohammed VI qui a pour objectif la coopération économique avec les pays de la région et la consolidation du développement économique durable des pays membres de cette alliance, demeure le moteur incontestable de l'adhésion du Maroc à ce partenariat. En effet, cette initiative est assez favorable en ce qui concerne la croissance régionale et l'intégration industrielle, du moment où le Maroc prône une croissance économique et des réalisations industrielles de première envergure, principalement dans les domaines des énergies renouvelables, de l'automobile, des industries agroalimentaires, du textile, des industries pharmaceutiques, du phosphate.... Ainsi, ce partenariat vise à renforcer une croissance à la fois durable et qualitative, en se basant sur une complémentarité en matière de ressources et des industries et à faire bénéficier des avantages compétitifs des Etats membres grâce à des efforts concertés et l'action commune, ce qui permet de contribuer activement à la réduction des coûts de production, au développement économique durable, à la sécurisation des chaînes d'approvisionnement ainsi qu'à l'autosuffisance, l'amélioration de la croissance et la compétitivité industrielle. Lire aussi : L'élaboration de quatre zones industrielles dans la région Casablanca-Settat Dans ce contexte, Ryad Mezzour a indiqué que cette initiative est intervenue «comme une incarnation de la volonté des dirigeants de nos pays de jeter les ponts d'intégration et de coopération pour construire des blocs économiques forts afin de parvenir à un développement durable», précisant que cette initiative est plus que jamais d'une grande importance, en particulier à la lumière des circonstances que connaît le monde et des transformations survenues dans les chaînes de valeur mondiales. Ce qui nous oblige à conjuguer nos efforts, à développer de nouveaux partenariats pour faire face aux enjeux de souveraineté dans divers secteurs vitaux, à relever les défis de l'autosuffisance en produits de base et à renforcer la compétitivité et l'innovation. Par ailleurs, le Ministre a signalé que cette initiative demeure une occasion pour présenter les opportunités d'investissement dont jouit les pays de l'initiative, et contribuera aussi à démontrer les moyens et les potentialités de leurs économies et à faciliter les relations entre les hommes d'affaires afin d'obtenir des résultats qui seront une locomotive pour un développement économique commun. En ajoutant que le Royaume soutient les efforts de ce partenariat et l'attention qu'il y prête pour s'engager sérieusement afin de réaliser les aspirations de son peuple. Dans ce sens, le ministre a démontré qu'au fil des vingt dernières années, le Maroc a déployé de grands efforts pour fournir les atouts nécessaires permettant de soutenir et d'attirer davantage d'investissements internes et externes et de motiver les investisseurs à choisir le Royaume comme une excellente destination pour leurs investissements, en se basant sur la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il a indiqué ainsi que parmi ces atouts figurent la situation géographique distinguée du Royaume en tant que porte d'entrée vers l'Afrique, outre sa proximité avec les pôles économiques, notamment l'Europe et l'Amérique. Il a ensuite souligné que le Maroc s'est attelé à offrir un environnement politique stable et propice à l'investissement grâce à la conduite sage de S.M. le Roi, notant que le Royaume dispose d'incitations et de soutien pour encourager les investissements, de même que les indicateurs macro-économiques ont également aidé. A cet égard, le ministre a mis l'accent sur les infrastructures de classe mondiale, comme le port de Tanger-Med, qui est la première plate-forme de transbordement de conteneurs en Méditerranée et en Afrique, et Al-Buraq, le premier train à grande vitesse en Afrique, en plus du développement de zones industrielles aux normes internationales réparties dans tout le Maroc, outre les projets d'énergies renouvelables qui sont considérés comme des acquis pour renforcer les opportunités de partenariat et d'investissement et approfondir la coordination, la coopération et la complémentarité industrielle entre nos pays. Le ministre a conclu que le Maroc a pu développer ses exportations vers des marchés nouveaux et prometteurs de plus de deux milliards de consommateurs grâce à la signature de nombreux accords de libre-échange avec différents pays du monde, notamment le partenariat avec les pays de l'Union européenne et l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis d'Amérique, considérant que le marché africain est important et qu'il offre d'importantes opportunités d'investissement et de commerce au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine.