Le séisme dévastateur qui a frappé Al Haouz a engendré un élan de solidarité chaleureux et bouleversant au sein de la communauté. Cependant, au milieu de cette lueur d'espoir, une ombre sinistre s'est infiltrée. Des individus sans âme, tapis dans l'obscurité, ont saisi l'occasion d'exploiter la détresse des enfants et des jeunes filles qui avaient déjà subi l'horreur du tremblement de terre. Ces prédateurs sans scrupules ont transformé un moment de vulnérabilité en une opportunité de souffrance supplémentaire, transformant ainsi la tragédie en un cauchemar encore plus sombre. Une situation déchirante qui pointe la cruauté humaine à son paroxysme, soulignant l'urgence de protéger les plus faibles dans de telles situations d'urgence et de lutter sans relâche contre ceux qui cherchent à exploiter la misère d'autrui. Heureusement, les autorités se sont mobilisées pour mettre un terme à cette exploitation insupportable. La Commission Nationale chargée de la coordination des mesures de lutte et de prévention contre la traite des êtres humains s'est rapidement saisie de la situation. Avec une vigilance acharnée, elle a scruté les moindres recoins des publications sur les réseaux sociaux, mettant au jour des contenus préjudiciables envers les enfants et les femmes victimes de cette tragédie. La Commission Nationale, dans un communiqué, a mis en lumière une série de publications, messages, photos et discussions trouvés sur les réseaux sociaux, qui faisaient partie des campagnes et initiatives de solidarité envers les victimes du séisme. Cependant, ces publications véhiculaient des contenus préjudiciables aux droits des enfants et des femmes touchés, susceptibles d'inciter à des actes illégaux, contraires à la loi n° 27.14 relative à la traite des êtres humains, exposant ainsi leurs auteurs à des sanctions sévères. Conformément à l'article 7 de cette même loi, qui confère à la Commission des compétences en matière de surveillance, de détection des manifestations de traite des êtres humains, ainsi que de proposition de coordination et de coopération entre les autorités compétentes, la Commission a transmis les cas identifiés aux autorités sécuritaires et judiciaires compétentes en vue de prendre les mesures nécessaires. Elle invite également chacun d'entre nous à signaler toute possible traite d'êtres humains en utilisant le numéro vert dédié aux victimes potentielles de traite des êtres humains : 080 000 47 47, mis à la disposition du public à cette fin. La même source souligne que le numéro vert est exclusivement réservé à la dénonciation d'éventuels cas de traite d'êtres humains. Toute dénonciation en dehors de ce cadre doit être adressée aux autorités compétentes, garantissant ainsi une gestion optimale de ce mécanisme et une réponse immédiate aux besoins des victimes réelles. Dans ce contexte crucial, la Commission insiste sur la possibilité de signaler tout cas présumé de traite d'êtres humains en s'adressant directement aux autorités judiciaires et sécuritaires, y compris les cellules spécialement dédiées à la prise en charge des femmes et des enfants victimes de violence, en conformité avec les lois en vigueur. Il est important de noter que les dénonciations concernant les demandes d'aide matérielle ou les crimes présumés de détournement de l'aide destinée aux victimes du séisme ne relèvent pas de la compétence de la Commission. De ce fait, elles doivent être immédiatement portées à l'attention des autorités compétentes pour une action appropriée.