Le Royaume du Maroc, sous l'impulsion visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, continue de marquer de son empreinte le secteur des énergies renouvelables. Le lancement récent de l'appel d'offres du projet solaire Noor Midelt III par l'Agence marocaine pour l'énergie durable (Masen) témoigne de cette ambition grandissante. Cette nouvelle étape du Programme Noor Midelt, initié en 2016, est caractérisée par le rôle primordial confié au secteur privé. Masen se prépare activement à désigner le partenaire privé qui portera la lourde responsabilité de financer, construire, et exploiter ce mastodonte solaire. L'enjeu est de taille : Noor Midelt III, avec sa capacité pharaonique de 400 MW en solaire photovoltaïque et un système de stockage basé sur des batteries (BESS) de 400 MWh, promet une transformation radicale de la carte énergétique du pays. L'importance de Noor Midelt III ne réside pas uniquement dans sa capacité de production. Le projet illustre également l'engagement du Maroc à miser sur une diversification énergétique, avec une attention particulière accordée à l'intégration massive des énergies vertes. Ce complexe, en alimentant les besoins cruciaux lors des pics de consommation du réseau national, s'érige en pilier de cette stratégie. LIRE AUSSI : Noor Midelt II : Masen annonce le lancement de l'appel à Pré-qualification La volonté d'intégrer le secteur privé est manifeste, avec une structure de financement imaginée pour stimuler la contribution des entreprises tout en attirant l'attention des banques, qu'elles soient nationales ou internationales. D'ailleurs, le calendrier est serré : les consortiums et entreprises intéressés ont jusqu'au 20 octobre 2023, à 10h00 (heure marocaine) pour présenter leurs propositions. Mais derrière ce projet se cache une ambition plus vaste. La région de Midelt se positionne comme le futur épicentre de l'énergie solaire, prévoyant d'abriter l'un des plus grands complexes solaires de la planète avec une capacité cumulée d'environ 1.600 MW. Le contexte est également propice. En effet, le Maroc a observé une progression de sa puissance électrique, atteignant 11 055 mégawatts en 2022. Toutefois, avec seulement 16,1% d'énergies renouvelables (hors hydraulique) dans le mix énergétique 2022, l'accélération des projets comme Noor Midelt s'impose comme une évidence. Au-delà de Noor Midelt III, c'est l'ensemble du programme Noor Midelt, incluant les phases I et II, qui propulse le Maroc vers son objectif audacieux : garantir qu'au moins 52% de sa capacité électrique soit d'origine renouvelable d'ici 2030. Une trajectoire qui confirme l'engagement du Maroc en faveur d'un avenir plus vert et durable.